Punch est en colère car sa sœur Mopsa a été insultée. Il lui propose de la venger, mais Mopsa préfère se rendre au tribunal pour demander à leur père, le magistrat Gormoncho, de punir cet affront. Gormoncho entre en scène. La didascalie précise qu’il devrait porter des insignes royaux mais que des voleurs ont attaqué les marionnettistes sur le chemin et les ont dérobés. Au tribunal, Wyario, le clerc, lit à Gormoncho une plainte contre des personnes inconnues pour avoir volé ces insignes. Le magistrat promet de punir le coupable, puis traite l’affaire suivante : l’accusation de Mopsa. La jeune fille accuse Alanio d’avoir entonné une chanson grivoise sous sa fenêtre. Alanio fait alors irruption dans la salle accompagné de deux gendarmes : Gormoncho n’est autre que le voleur qui a dérobé les insignes royaux des marionnettistes.

Marionnette à tringle et à fils

Irlande

Imprimé

Vengeance

Jugement

Voleur

Morale

Burlesque

Punch out of Humour, 1736 (couverture)

Anglais

Magistrat

Fils

Clerc

Fille (rapport de filiation)

Gendarme

Sergent

Scène d'arrestation

Scène de tribunal

Burlesque upon Magistracy; or, Punch out of Humour

Pièce burlesque sur la magistrature, ou Punch de méchante humeur

Une femme à l'apparence monstrueuse apparaît. Elle est furieuse et folle, vaine et fière, tracassière et insolente. On lui reproche d’avoir assassiné sa famille et ses amants. Une femme malade et solitaire pleure sur son lit misérable. Un général assis sur un coffre-fort, entouré d’officiers et de députés qui attendent la permission de parler. Il reçoit des courriers. Un jeune homme tire deux cartes pour apprendre son avenir. Un homme de quarante ans qui se blâme de la mort de sa femme et de sa fille. Une école hollandaise où des vieillards sont vêtus en enfants. Trois ânes chargés d’éponges traversent une rivière à la nage. Un somnambule appelle au secours car on veut le pendre. La garde arrête un voleur et l’envoie en prison. Une voiture à cinq roues écrase les passants. Un jeune homme tue un jacobin, déguisé en militaire, car ce dernier l’a attaqué.

Théâtre d'ombres

Tous publics

Séraphin (Dominique Séraphin François, dit Séraphin)

France

Paris

Métamorphose

Pauvreté

Armée

Mort

Dramatique

Satirique

"Les Ombres chinoises", début de l'article publié dans Le Thé ou le Journal des dix-huit (31 août 1797)

Français

Vieille femme

Malade

Général

Jeune homme

Vieillard

Âne

Apparition d'un monstre

Personnage animalisé

Mort en scène

Allusion à l'actualité politique

Allégorie politique

Spectacle des Ombres Chinoises

Casse-Bras vient informer le chef des voleurs, Brise-Tout, du succès de l’opération menée durant la nuit. Cependant, il souhaite quitter leur repaire, car il ne s’y sent plus en sécurité : la proximité du magicien Rotomago l’inquiète. Il raconte l’avoir vu envoyer un homme aux Enfers. Intrigué, Brise-Tout souhaite assister à un tel prodige, et les deux hommes se cachent dans la caverne. Peu après, Rotomago apparaît et se plaint de sa solitude. Il invoque plusieurs démons pour qu’ils assurent sa toilette. Il convoque ensuite sa servante, Perrette, et l’interroge sur sa vie amoureuse. Finalement, il lui propose de l’épouser. Mais Perrette refuse : elle le trouve « vieux et laid », et aime Blaise, un beau jeune homme. Furieux, Rotomago envoie Perrette aux Enfers. Il exige alors de voir Blaise. Lorsque celui-ci apparaît, le magicien lui promet un châtiment pour "s’être introduit dans sa caverne". Il lui pose un ultimatum : pour échapper à la punition, Blaise doit renoncer à épouser Perrette. Blaise refuse, et Rotomago le punit en le vieillissant avant de l’envoyer à son tour aux Enfers. De nouveau seul, Rotomago fait étalage de sa puissance magique en faisant apparaître et disparaître divers objets. Casse-Bras et Brise-Tout reviennent, décidés à couper la langue au magicien. Mais Rotomago les surprend : devinant leur projet, il fait surgir une tour dans laquelle les criminels se retrouvent enfermés. La tour, accompagnée d’un gendarme, prend alors le chemin de la préfecture. Dans un geste de bienveillance, Rotomago libère ensuite Perrette et Blaise, et leur accorde le mariage.

Non spécifié

Magie

Espionnage

Solitude

Diable

Mariage

Refus

Enfer

Punition

Merveilleux

Comique

Didactique

Petit théâtre des ombres chinoises, 1825.

Magicien

Amant

Jeune fille

Lieutenant

Chanson

Aparté

Monologue

Personnage caché

Disparition magique

Apparition du Diable

Changement de forme

Apparition magique d'un objet

Voix hors-scène

Rotomago ou La Caverne enchantée

Benjamin, un jeune homme, propose à son domestique Crasmagne de partir avec lui, non plus comme serviteur, mais en tant que mentor et ami. Crasmagne hésite mais la promesse d’empocher une belle somme d’argent dissipe ses doutes. Benjamin lui donne alors rendez-vous à minuit dans un parc. Dans ce parc se trouve un pavillon où est cachée une cassette remplie de bijoux ayant appartenu à la mère de Benjamin. Ce dernier exige que Crasmagne aille la chercher. Face aux menaces de son maître, le domestique n’a d’autre choix que d’obéir. Cependant, une fois la cassette en main, Crasmagne décide de la cacher ailleurs et prétend ne pas l’avoir trouvée. Furieux, Benjamin entre lui-même dans le pavillon pour la récupérer. Pendant ce temps, Crasmagne, posté à l’extérieur, aperçoit Monsieur Lésimond, le père de Benjamin. Pris de remords, il lui avoue toute la vérité. Peu après, Benjamin ressort du pavillon, la cassette sous le bras et un pistolet à la main. Son père le maudit et part. Crasmagne et Benjamin se rendent à l’hôtel du "Coq Plumé". Une fois sur place, ils font la connaissance de l’hôtesse et de sa domestique, Javotte. Benjamin laisse Crasmagne sans repas et part s’amuser. Mais leur séjour tourne au désastre : après avoir joué aux jeux de hasard, ils finissent ruinés et sont expulsés de l’hôtel, presque nus et sans un sou. Affamés et épuisés, ils croisent un paysan qui leur propose du travail : Crasmagne devient valet, tandis que Benjamin se retrouve gardien de cochons. Crasmagne part dîner avec le paysan, laissant Benjamin seul à ses réflexions. C’est alors qu’un ange apparaît et lui conseille de rentrer chez son père. Peu après, Crasmagne revient avec de la soupe et apprend que Benjamin a décidé de rentrer à la maison. Une fois rentrés, Benjamin obtient le pardon de son père.

Marionnette à fils

Domestique

Relation père-fils

Héritage

Bijou

Malédiction

Voyage

Jeu de hasard

Faillite

Misère

Retour

Pardon

Édifiant

Père

Paysan

Valet

Chevalier

Hôtesse

Fiancée

Scène chantée

Bruit hors-scène

Comique de situation

Apparition d'un ange

Changement de statut social

L'Enfant prodigue

Alors que le comtesse von Eichenfels court au secours de son mari, grièvement blessé au terme d'une campagne militaire pourtant victorieuse, leur unique enfant Heinrich est enlevé de son berceau par une Tzigane, la vieille Juta. Huit ans plus tard, Heinrich s'échappe de la caverne où il était tenu captif par la bande de Tziganes, pendant que ceux-ci se livrent au brigandage sur les grands chemins. Il trouve refuge chez l'ermite Menrad, un ancien compagnon d'armes de l'écuyer du comte, Hannes. Lancé à la poursuite des brigands, ce dernier s'arrête à l'ermitage et, avec l'aide de Menrad, surprend les deux Tziganes qui cherchaient Heinrich. Entretemps, Juta a été arrêtée et a tout avoué au comte. Hannes et Menrad ramènent Heinrich, qui retrouve ses parents après huit ans de captivité.

Jeune public

Pocci Franz von

Allemagne

Munich

Nourrisson

Famille

Tziganes

Caverne

Enfant perdu

Guerre

Illustration de Franz Pocci pour Heinrich von Eichenfels

Allemand

Comte

Comtesse

Ermite

Prologue

Récit

Fuite

Décor à transformation

Heinrich von Eichenfels

Henri d'Eichenfels

Monsieur Garços a préparé deux pâtés d'oie pour un dîner avec les grandes autorités de la ville. Comme il sera occupé avec les invités, il enverra un domestique chercher les pâtés chez sa femme, Mme Nigodine. Pour éviter le vol, M. Garços convient avec elle d’un signe lui permettant de s’assurer que celui qui demande le pâté est bien envoyé par lui : une chanson. Leur conversation est entendue par deux cousins qui n'ont pas mangé depuis quelques jours. Le premier cousin élabore alors un plan pour obtenir les délicieux pâtés en croûte : ils se feront passer pour lesdits serviteurs. Le plan fonctionne, et le premier cousin reçoit son dîner. Mais lorsque le second cousin vient prendre le deuxième pâté, il se retrouve face à face avec M. Garços. Ce dernier cherche à le punir, mais accepte finalement de le laisser partir s'il promet de ne plus voler.

Budt Louis de (dit Louis Poire-Cuite)

Lille

Enregistrement audio

Pâté

Faim

Le pâté d'oie

Cousin

Personnage déguisé (fausse identité)

Coup de bâton

La Farce des pâtés d'oie

Inquiet de la disparition de son fils Benjamin, Lésimonde envoie l'un de ses domestiques à sa recherche, mais celui-ci revient les mains vides. En colère, le père décide de punir son fils prodigue et ordonne de fermer toutes les portes à neuf heures et demie. De retour de la maison de jeu, Benjamin exige de. Crasmagne qu'il aille demander de l'argent à Lésimond. Crasmagne essaie de s'en sortir du mieux qu'il peut, sans succès : en entendant la demande de son fils, Lésimond se fâche et frappe son domestique. Crasmagne transmet tout ce qu’il a reçu à Benjamin qui, furieux, décide de quitter la maison familiale en emportant avec lui la cassette aux diamants de sa mère. Crasmagne refuse de le suivre mais est contraint d'obéir. 
Benjamin retourne à la maison de jeu. Il laisse Crasmagne sans repas et part s’amuser. Mais les autres joueurs trichent et Benjamin, ruiné et presque nu, est chassé. Crasmagne punit les tricheurs mais ne parvient à recupérer ni la cassette ni les habits de Benjamin. Affamés et épuisés, ils traversent une forêt regorgeant de merveilles et arrivent à la maison du garde de la forêt. Leurs rôles s'inversent : Crasmagne se présente comme le maître et entre dans la maison, tandis que Benjamin, présenté comme le domestique, reste dehors en attendant le résultat des négociations avec le garde. Crasmagne lui rend la pareille : il déjeune avec le garde, laissant son compagnon affamé. 
Pendant que Benjamin et Crasmagne continuent leur chemin, ils croisent le fermier Jean-Louis auquel Benjamin demande du travail en échange de nourriture. Lorsque Jean-Louis apprend son identité, il le chasse, refusant d'aider les « libertins et enfants maudits ». Les deux hommes le supplient à genoux pour obtenir une place de gardiens de cochons. Plein de remords, Benjamin s'endort. Le Christ apparaît et lui conseille de rentrer chez son père. Pendant ce temps, les pourceaux s'évadent, causant des ravages chez Jean-Louis et d'autres paysans. Crasmagne et Benjamin s’enfuient à nouveau. Ils reviennent à la maison paternelle comme deux mendiants, le jour du mariage du frère cadet de Benjamin. Lésimond, voyant à quel point ils ont changé et sont devenus humbles, décide de leur pardonner. Tout se termine par une grande fête.

Marionnette à métamorphoses

Pitou Émile Isidore Joseph (dit Pitou II)

Rive-de-Gier

Roche-la-Molière

Manuscrit

Humiliation

Repentir

Parodique

Affiche pour Crasmagne à l'académie

Fermier

Bonne

Dame

Cuisinière

Joueur

Turc

Garde de forêt

Jésus

Apparition de Jésus-Christ

Transformation d'un personnage en un autre

Gifle

Coup de pied

Calembour

Crasmagne à l'Académie

La bonne Adèle reçoit son amant, le général Ledoux, tandis que sa patronne, Madame Lhomme, dort dans sa chambre. Celui-ci craint d’être aperçu, mais Adèle le rassure : Madame Lhomme ne reçoit jamais personne à une heure aussi tardive. Ledoux promet alors de revenir plus tard. Soudain, Madame Lhomme, vêtue élégamment, sort de sa chambre. On apprend qu’elle attend le vicomte Narcizzio et qu'elle est impatiente de tromper son mari. Elle ordonne à Adèle d’aller se promener. Lorsque le vicomte arrive, il s’intéresse à la maison et interroge Madame Lhomme à ce sujet. Cependant, l’enthousiasme un peu trop pressant de cette dernière le met mal à l’aise, et il profite du retour d’Adèle pour s’éclipser. Furieuse, Madame Lhomme regagne sa chambre. Pendant ce temps, Ledoux retrouve Adèle. Au même moment, Narcizzio revient avec l’intention de cambrioler la maison. Alors qu’il fait du bruit dans la salle à manger, Madame Lhomme l’attrape, une trique à la main. Pris au piège, il prétend être venu pour la bonne. Mais son mensonge ne suffit pas : la situation dégénère et se conclut par le meurtre de Narcizzio.

Marionnette à gaine

Adultes

Veber Pierre

Nuit

Visite

Obscurité

Mensonge

Meurtre

Pierre Veber, illustration pour la pièce Flirt nocturne, 1898.

Vicomte

Épouse

Accent étranger comique

Musique

Scène de nuit

Meurtre en scène

Flirt nocturne

Le juge accuse Pierrot d’avoir volé un livre trouvé caché sous sa paillasse et refuse d’écouter la moindre défense. Pourtant, il consent à laisser les amis de Pierrot venir lui faire leurs adieux. Pierrot, convaincu qu’un de ses amis a commis le vol, simule une pendaison pendant que le juge se cache pour écouter les échanges. Le premier à intervenir est Scapin, qui déclare que Pierrot, ce "pâle imbécile", ne sait même pas lire et qu'il serait absurde qu'il ait volé ce livre. Puis vient la mère Michel, affirmant que ce "pauvre enfant" n’a jamais osé blesser un chat, contrairement à Polichinelle. Ensuite, Cassandre arrive, décrivant Pierrot comme un fainéant, un ivrogne et un grand glouton, mais sans la moindre malice : voler un livre serait inutile pour lui. Enfin, Polichinelle et Arlequin se présentent. Tout en bavardant, ils évoquent leur soirée d’ennui où ils ont décidé de jouer un tour à Pierrot en cachant le livre sous son lit. Le juge, ayant entendu leur confession, se montre en éclatant de rire. Pierrot rit à son tour et descend de la potence. Dans un retournement final, le juge ordonne alors de pendre Polichinelle et Arlequin.

Lemercier de Neuville Louis

Juge

Innocence

Potence

Livre

Amitié

Justice

Lemercier de Neuville, Nouveau théâtre de Guignol, série 2, 1898. Couverture de la première édition.

Pierrot

Scapin

Cassandre (comédie italienne)

Arlequin

Polichinelle

Mère Michel

Pièce en vers

Fausse mort

Retournement de situation

Scène de pendaison

Pierrot pendu

Don Juan tente d'enlever Admirelles, la fille du gouverneur de Barcelone Don Pedro, qui l'a éconduit en faveur de son rival Don Philippo. Surpris par Don Pedro, il l'assassine, puis tue son oncle pour le dépouiller de sa fortune et quitter la ville par les égouts. Don Juan et Kasper s'enfuient dans un bois, où Don Juan tue un ermite pour lui prendre son froc et, sous ce déguisement, tue Don Philippo qui le poursuivait. La statue de Don Pedro lui apparaît : Don Juan l'invite à dîner. Après un naufrage, Don Juan et Kasper se retrouvent à une noce, où ils séduisent, l'un la mariée Zerlinchen, l'autre son amie Berta. Don Pedro vient au rendez-vous et le somme de lui rendre visite dans son caveau. Don Juan revient nuitamment à Barcelone, pénètre dans le tombeau et finit damné. Kasper s'est enfui sans demander son reste.