Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites
25 pages
Le Barbier de Séville
Selon Marcel Temporal qui a dressé l'inventaire du répertoire de plusieurs théâtres du Guignol lyonnais, une parodie du Barbier de Séville était jouée au Théâtre Guignol du Passage de l'Argue à Lyon vers 1910. Une autre l'était à celui du Quai St-Antoine. Mais il existe aussi, par ailleurs, un fascicule imprimé reprenant les Vers de Guignol dans le Barbier de Séville: parodie par P. A. et J. B. jouée au Théâtre Guignol de la Galerie de l'Argue, et publié en 1877.
Cette dactylographie, provenant de la donation Temporal à l'Institut International de la Marionnette, reprend le texte joué au Passage de l'Argue, avec quelques modifications.
L'intrigue de la pièce suit pas à pas, en la simplifiant, celle de la comédie homonyme de Beaumarchais, mais Don Bartholo devient Gnafron, et Guignol Figaro. Si la situation et la langue sont un peu modernisées, Guignol et Gnafron s'expriment à plusieurs reprises en alexandrins qu'ils parsèment d'expressions lyonnaises.
Deux jeunes gens réussissent à se marier grâce aux ruses d'un barbier
A Séville, Gnafron est un vieux monsieur très jaloux qui veut épouser de force sa jeune pupille Rosine. Il prend mille précautions pour personne n'approche sa protégée, mis à part son professeur de chant, Don Basile, ami de Gnafron. Avec l'aide du barbier Guignol, le comte Almaviva réussit à voir Rosine et lui exprimer son amour, d'abord en se faisant passer pour un soldat ivrogne, puis pour le disciple de Don Basile. Les quiproquos s'enchainent, si bien qu'avec le concours de Guignol et du notaire, Rosine et Almaviva s'épousent. Gnafron est fou de rage et Guignol, malicieux, en profite pour lui rappeler que la précaution est inutile face à l'amour.
Première représentation
Théâtre Guignol du Passage de l'Argue