Pauline Séraphin
Les principales informations dont nous disposions sur Pauline Séraphin viennent de Charles Magnin (Histoire des marionnettes en Europe, 1852,p. 182), qui écrit qu'elle était « une personne de la famille du fondateur » du Théâtre Séraphin, Dominique-Séraphin François, dit Séraphin (1747-1800), et lui attribue « un assez grand nombre de petites pièces-féeries et de scènes à la silhouette, Le Talisman aux enfers, La Perruque de Cassandre, Gilles et son parrain, Le Génie de la sagesse, La Jument grise et Le Pêcheur de Bagdad. »
Dans la deuxième édition de son livre (1862, p.167), Magnin écrit simplement qu'elle est l'auteur de « beaucoup de scènes à la silhouette, et de pièces pour marionnettes, dont elle accroit chaque jour le nombre ». Petite-nièce du fondateur de ce théâtre, Pauline-Antoinette François, dite Pauline Séraphin, a étudié au Conservatoire de musique de Paris où elle obtint un accessit de solfège en 1833. Fille de Joseph François, dit lui aussi Séraphin (1769-1844), elle fut après la mort de Paul Royer en 1859 la dernière directrice du théâtre fondé par son grand-oncle jusqu'à sa fermeture en 1870. Elle a été enterrée au cimetière de Montmartre en 1905.
L'ouvrage anonyme Feu Séraphin (Lyon: N.. Scheuring, 1875, pp. 27-28) ajoute, aux titres mentionnés par Magnin, Madelon, L'Âne au salon, L'Écolier paresseux, Le Royaume des grosses têtes, Le Déménagement de Polichinelle, Les Mensonges de Paillasse, Les Deux Tirelires et La Sortie de pension.

Gustave Doré, Séraphin (Les Différents publics de Paris, 1854).
Œuvres
- La Perruque de Cassandre – 1846