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34 pages
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La Perruque de Cassandre
Dès la fin du 18e siècle, le Théâtre Séraphin, qui a construit sa renommée par le théâtre d'ombres, diversifie ses représentations en introduisant des spectacles de marionnettes, notamment des féeries telles que celle-ci. La Perruque de Cassandre a été adaptée plusieurs fois : en marionnettes à fils, sous le titre La Perruque de Séraphin, par Laure Choisy au Théâtre des Petits-Tréteaux (Genève, 1937), et pour acteurs, dans une mise en scène d'Anne Caprile au Théâtre du Vieux-Colombier (Paris, 1971).
L'objet perdu et retrouvé
Séraphin veut marier sa fille Colombine au pâtissier Pierrot, mais celle-ci lui préfère Arlequin, cousin de Pierrot, perruquier et inventeur d'une pommade contre la calvitie. Séraphin s'apprête à manger un œuf de l'oiseau Rock mais celui-ci lui vole sa perruque. Il promet de donner sa fille à marier à celui qui la lui rapportera. Aidé par sa marraine la Fée Carabosse, Pierrot voyage dans les airs accompagné d'Arlequin qui l'a attrapé par la jambe. Ils arrivent sur une île où un crocodile manque de manger Pierrot, puis prennent une barque qui se casse en deux à cause de leur dispute. Sur l'Île des Bêtes, le Lion se désole de perdre sa crinière. Arlequin lui propose sa pommade, qu'il essaie sur Pierrot. Le Lion, enthousiaste, décide qu'elle s'appellera Pommade du Lion. Arrive Séraphin qui devant le succès d'Arlequin décide de lui donner la main de Colombine.
Première représentation
Théâtre de Séraphin, galerie de Valois, Jardins du Palais-Royal
Éditions et traductions
Feu Séraphin. Histoire de ce spectacle, depuis son origine jusqu'à sa disparition. Lyon: N. Scheuring, 1875.
Pauline Séraphin, La Perruque de Cassandre. Paris: les éditions du Scarabée, 1954.
Pauline Séraphin, De Pruik van Cassander. Gouda, G. B. van Goor Zonen, 1925.
(Néerlandais)