Le avventure di Orlandino (Les aventures du petit Roland) sont inspirées du long cycle théâtral consacré aux aventures des paladins de Charlemagne, que jouait autrefois l'opera dei pupi. Dans les années 1970, lorsque leur public traditionnel disparaît, les marionnettistes palermitains commencent de jouer pour les touristes des spectacles inspirés d’un épisode unique. Mimmo Cuticchio, le frère d'Anna, est alors le premier à s'adresser plutôt aux jeunes enfants en leur proposant un spectacle sur le thème de l'enfance d'Orlando.

Lorsque Anna Cuticchio, après avoir collaboré avec son frère dans la compagnie Figli d'arte Cuticchio, ouvre son propre théâtre, elle décide d'écrire sa propre version de l'enfance d'Orlando en mettant davantage en valeur le personnage de Berta.

Un berger retrouve sur une plage la princesse Berta, la sœur de Carlo Magno, que ce dernier avait bannie de son royaume. Berta voyageait avec son amoureux Milone sur un navire, mais le capitaine de ce bateau l'avait enlevée, puis une tempête avait provoqué un naufrage et dispersé tous les passagers. Le berger accueille la princesse comme si elle était sa propre fille, devenant ainsi le grand-père de l'enfant dont elle accouche, Orlandino.

Orlandino est un enfant turbulent, toujours prêt à donner des coups de bâton. Un jour, il gagne un tournoi contre Oliviero, le fils du Gouverneur. Ce dernier, surpris de la victoire d'Orlandino, l'interroge et découvre qu'il est le fils de Berta et Milone. Ensuite, avec l'aide du duc Namo, Berta se rend devant Carlo Magno pour demander son pardon. Mais le roi lui donne un coup de pied. Orlandino frappe alors le roi avec son bâton. Finalement Carlo Magno et Berta se réconcilient. Après l'avoir d’abord mordu, Orlandino se jette lui aussi dans les bras de son oncle, qui reconnaît en lui le futur fléau des païens et le défenseur de la chrétienté.