Jean Delèves reprend la figure de Guignol pour la retravailler. Il ne s'agit donc pas du véritable Guignol lyonnais, personnage rusé et malicieux, mais plutôt d'une interprétation édifiante, tournée vers le civisme, caractéristique du répertoire pour enfants de la première moitié du 20e siècle. Le texte comporte notamment de nombreuses chansons que le public est invité à chanter lui aussi.

Guignol engage une conversation avec un gendarme qui, au lieu de se terminer par une bastonnade, se conclut par une chanson en l’honneur de son service. Une nourrice apparaît, portant un enfant dans ses bras que Guignol berce plus tard.

Guignol recommence à chanter. Avant qu'il n'ait terminé, il est interrompu par les bruits de dispute du général Brisefer et du Mercanti. Pour résoudre le problème, Guignol proclame un tribunal de Guignol.

Par la suite, il intervient pour apaiser le conflit entre le gendre et sa belle-mère. Enfin, il explique à l’Américain la grandeur du peuple français et la richesse de son patrimoine.