La Licorne traverse la scène qui figure une forêt en disant "Honni soit qui mal y pense". Trois hommes sont à sa recherche et discutent sur le meilleur moyen de la capturer. L'un d'eux a amené avec lui une Vierge de soixante ans, voilée, car la Licorne est attirée par tout ce qui est pur. Sentant sa présence, la Licorne s'approche de la Vierge et pose sa tête sur ses genoux. La Vierge donne aux trois hommes le signal convenu pour qu'ils se saisissent de l'animal, puis retire son voile et dévoile son identité: c'est Britannia. Se voyant trahie, la Licorne meurt de chagrin. Les armoiries royales descendent des cintres, et la Licorne y est placée pour faire pendant au Lion rugissant. Apparaît ensuite la boutique d'un boucher, sous les armoiries: on y voit le Boucher découper la viande. Un enfant sonne à l'entrée de la boutique, et l'on entend la voix du fils du boucher prévenir sa mère.

Marionnette à fils

Non spécifié

Craig Edward Gordon

Italie

Marina di Pisa

Imprimé

Pureté

Virginité

Chasse

Royauté

Monarchie

Patriotisme

Armoiries

Comique

Satirique

Edward Gordon Craig, The Rape of the Unicorn, 1916 (couverture).

Anglais

Oiseleur

Vierge

Licorne

Boucher

Enfant

Animal parlant

Piège

Chanson

Allégorie

The Rape of the Unicorn

Le Viol de la licorne

Guignol et son fils Nicolas partent à la guerre. Tous deux reçoivent une croix de guerre. Plus tard, Madelon les rejoint en tant qu'infirmière après avoir appris que Guignol a été blessé. Une fois rétabli, il retourne à l'armée pour poursuivre son engagement au service de la patrie.

Marionnette à gaine

Jeune public

Cony Gaston

Mégret Luc

France

Paris

Famille

Soldat

Blessure

Guerre

Patrie

Permission

Édifiant

Héroïque

Gaston Cony, "Guignol blessé", Artistique-Revue, n°9, 1918.

Français

Guignol

Épouse

Madelon

Major

Récit

Explosion

Chanson finale

Guignol blessé

Guignol reçoit la visite du fantôme de Louis XI qui tente de le convaincre qu’il n’était pas aussi cruel que sa réputation le laisse entendre. Mais Guignol ne le croit pas. Au fil de la conversation, Louis XI fait appel à Charles de Bourgogne. Ce dernier arrive et engage un échange animé avec le roi, chacun s’accusant et évoquant les événements marquants du passé de la France. Après le départ de Charles de Bourgogne, Guignol revient et commence à réaliser l’importance de Louis XI ainsi que tout le bien qu’il a accompli pour la France.

Fantôme

Discussion

Passé

Histoire de France

Didactique

Gaston Cony, "Louis XI chez Guignol", Artistique-Revue, n°18, 1919.

Bruit hors-scène

Apparition d'un fantôme

Retournement de situation

Scène chantée

Louis XI chez Guignol

Le Kaiser Guillaume II se lamente de sa solitude dans son château lorsqu’il est soudain surpris par Guignol qui l’insulte et se jette sur lui avec un bâton. Incapable de résister, le Kaiser s’effondre tandis que Guignol lui scie le cou en chantant La Marseillaise.

Château

Empereur

Meurtre

Gaston Cony, "Guignol Vengeur", Artistique-Revue, n°15, 1919.

Guillaume II

Pièce en vers

Coup de bâton

Meurtre en scène

Mort en scène

Guignol vengeur

Guignol s’apprête à repartir au combat avec son fusil et sa trique contre les Boches. Il rencontre Foch qui le félicite pour sa bravoure pendant la guerre et, voyant qu’il n’a pas encore de décoration, lui donne la Croix d’honneur. Arrive Clemenceau qui annonce la signature de l’armistice. Entrée en scène du Kaiser, du Kronprinz ligotés et d’un tirailleur sénégalais qui les tient prisonniers et veut leur couper la tête. Guignol se moque d’eux.

Service militaire

Gloire

Ennemi

Gaston Cony, "Le Jour de gloire", Artistique-Revue, n°25, 1919.

Général

Ferdinand Foch

Ministre

Georges Clemenceau

Étranger

Prince

Guillaume de Prusse

Voix hors-scène

Le Jour de gloire

Georges et François Vogel sont deux frères, fils d'un riche Alsacien vivant à Altkirch. Lorsque la guerre éclate, ils rejoignent chacun l'armée de leur pays - Georges dans les rangs des Prussiens, François dans ceux des Français. Leur père craint qu'ils ne se rencontrent sur le champ de bataille, mais c'est dans la maison familiale qu'ils s'affrontent: Georges arrête François venu rendre visite à leur père. Un général prussien arrive chez eux avec son secrétaire le lieutenant Teufel ('diable'). En apprenant que Georges a arrêté son frère, il veut punir François pour trahison (en tant qu'Alsacien, il aurait dû être recruté dans l'armée prussienne), ainsi que leur père. Teufel persuade le général de laisser Georges diriger leur exécution. Georges réalise qu'il a pris le mauvais chemin et demande au domestique Jean de le conduire chez les Français. L'armée française libère François et emprisonne le général. Teufel essaie de le convaincre que Georges est un traître, mais le général dit que c'est un brave soldat à qui on a demandé de faire l'impossible. Georges se bat en duel avec Teufel et le tue.

Marionnette à tringle et à fils

Richard Léopold

Roubaix

Dactylographie

Trahison

Diable

Duel

Occupation

Identité

Dramatique

Père

Lieutenant

Prussien

Domestique

Secrétaire

Scène de duel

Les Deux Chemins

Les troupes du Duc de Savoie défilent. Les hallebardiers et des soldats munis de claies, de porte-masse et d’échelles escaladent les remparts de Genève, encouragés par le Père Alexandre et ses promesses de salut. Les sentinelles de la ville font leur ronde. Un bruit les alerte, le porte-lanterne donne l’alarme. La tentative d’attaque du pétardier Picot échoue grâce au geste décisif du soldat genevois Isaac Mercier qui coupe la corde de la herse de la Porte Neuve. Le combat dans les rues de la ville fait rage, le magistrat Jean Canal meurt pour la patrie et Mère Royaume renverse sa marmite de soupe sur l’ennemi alors en déroute. La victoire est célébrée avant l’apothéose finale.

Théâtre d'ombre

Cottier Emmanuel

Suisse

Carouge

Canevas imprimé

Héroïsme

Ville assiégée

Nuit

Évènement historique

Sacrifice

Épique

Silhouettes-automates de soldats fabriqués par Emmanuel Cottier pour L’Escalade (1925-30)

Savoyard

Armée

Prêtre

Garde

Magistrat

Femme du peuple

Scène de bataille

Défilé

Apothéose

L'Escalade

Guignol engage une conversation avec un gendarme qui, au lieu de se terminer par une bastonnade, se conclut par une chanson en l’honneur de son service. Une nourrice apparaît, portant un enfant dans ses bras que Guignol berce plus tard. 
Guignol recommence à chanter. Avant qu'il n'ait terminé, il est interrompu par les bruits de dispute du général Brisefer et du Mercanti. Pour résoudre le problème, Guignol proclame un tribunal de Guignol. 
Par la suite, il intervient pour apaiser le conflit entre le gendre et sa belle-mère. Enfin, il explique à l’Américain la grandeur du peuple français et la richesse de son patrimoine.

Tous publics

Delèves Jean

Gendarmerie

Honneur

Conflit

Patrimoine

Jean Delèves, Théâtre nouveau pour les petits et les grands, trois comédies pour marionnettes, 1928.