La production littéraire d'Anna Vertua Gentile est prolifique et se compose de romans sentimentaux, de nouvelles, ainsi que de manuels de conduite destinés aux jeunes filles ou aux mères, dans lesquels sont exaltées les valeurs de la patrie et de la famille. Elle commence de publier en 1876 puis, devenue veuve en 1893, se consacre uniquement à l'écriture dont elle fait son métier.

Parmi ses œuvres les plus célèbres, on compte L'arte di farsi amare dal marito, Per la mamma educatrice et Romanzo d'una signorina per bene. Les écrits de cette autrice, empreints de sentimentalisme et de préceptes moraux, visent à l'éducation d'épouses et de mères modèles tout en défendant la condition féminine et en revendiquant la place des femmes dans la société. Elle participe en 1907, à Milan, au Congrès pour les droits de femmes organisé par des associations de femmes catholiques et socialistes. Elle contribue également à de nombreux périodiques, dont le Giornale della maestre et La donna. Ses pièces pour marionnettes, conçues pour être jouées par les enfants dans les écoles ou dans un contexte familial, sont caractérisées par la facilité de leur mise en scène.