La fata bianca - Anna Vertua Gentile
Couverture du recueil, sans illustration

Imprimé

18 pages

Auteur(s)

La fata bianca

Anna Vertua Gentile
| 1892 | Italie
Genre
Commediola in un atto
Personnages
Marchino, Marinella, Selmo, Gambalesta, Lilla, Colomba, Fata bianca, Re Fulmine, Regina Luce, Principe della Malora
Nombre d'actes
1
Note

La fata bianca (La fée blanche) s'inscrit dans la tradition du conte à dénouement heureux, véhiculant des principes centrés sur la justice et le pardon, conformément aux préoccupations pédagogiques caractéristiques d'Anna Vertua Gentile. Il s'agit d'une histoire d'amour, entre jeunes gens ainsi que maternelle, de torts réparés, dans laquelle les vertus des pêcheurs et des paysans sont soulignées, sans pour autant vouloir se rapprocher du vérisme. Destiné aux enfants et devant être mis en scène par eux, le texte contient également quelques indications concernant la scénographie et l'éclairage, comme « Le petit marionnettiste doit demander à son père ou à son frère aîné de lui apprendre à obtenir une lumière qui ressemble à celle de la lune pour l'utiliser au moment opportun ». Ce texte connaîtra une réédition sous l'intitulé Fata vaporosa, dans le recueil d'Anna Vertua Gentile, Burattini interessanti : serie di produzioni pel teatrino delle marionette (1923).

Résumé

Une princesse retrouve son fils disparu

Marchino, un pêcheur, sa femme Marinella et leur fille Lilla évoquent l'existence d'une fée blanche qui apparaît la nuit. Selmo, jeune homme sceptique, n'y croit pas, mais Lilla affirme que Gambalesta l'a vue. Ce dernier arrive, confirme l'histoire et lance un défi à Selmo : Lilla donnera un objet à chacun des deux hommes qui déclarent la nuit suivante aller sur la plage vérifier la présence de ce personnage. Ils le laisseront sur place et, au matin, Lilla vérifiera qui s'y sera rendu pour en faire son époux.
La nuit, Gambalesta rencontre une vieille femme nommée Colomba qui invoque la fée. Elle lui confie avoir été la nourrice d'un enfant qui lui a été volé, puis avoir été accusée de cette disparition et emprisonnée. Gambalesta se présente comme un pêcheur de perles, orphelin. Quand Selmo apparaît, effrayé, Gambalesta s'aide de Colomba pour le faire fuir, afin que sa propre fleur reste et qu'il puisse épouser Lilla.
À minuit, la fée apparaît, enveloppée de voiles, évoquant son fils enlevé. Colomba la reconnaît : c'était la princesse pour laquelle elle travaillait en tant que nourrice. Gambalesta comprend alors qu'il est l'enfant volé. Selmo revient à l'aube déposer son peigne pour tricher et ainsi épouser Lilla, avant de s'enfuir à nouveau, à la vue de la fée. Lilla et Marchino arrivent alors qu'un bateau est en danger. Gambalesta tente de sauver les passagers, parmi lesquels le Re Fulmine (Roi Foudre) et la Regina Luce (Reine Lumière). Colomba révèle que le Principe della Malora (le prince de la Ruine) a fait enlever l'enfant car il voulait se remarier. La princesse demande vengeance, mais Gambalesta plaide pour le pardon. Le prince repenti lui cède alors tous ses biens et déclare vouloir se retirer dans un couvent. Finalement, Gambalesta épouse Lilla et tout le monde est content.

Date de composition
1892

Publications et traductions

Publication

Anna Vertua Gentile, La fata bianca, Nuovo teatrino per le marionette. Milano : Libreria Editrice Galli, 1892

Langue
Italien
Tonalités littéraires
Comique, Dramatique, Merveilleux, Édifiant
Techniques d'animation
Marionnette à fils
Public
Jeune public
Licence
Domaine public

Mots-clés

Techniques théâtrales

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Contributeur

Sara Maddalena