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Il cane
L'argument de Pulcinella e il cane (Pulcinella et le chien) est le plus connu de ceux joués par les guarattellari de Naples. Il est difficile de savoir quand il a été inventé : il s'agit en fait d'un des montages possibles pour une série de petites scènes qui pouvaient être enchaînées de manières différentes, selon les circonstances et la disponibilité du public.
Cette version a été enregistrée en 1979, alors que Nunzio Zampella avait cessé son activité de guarattellaro et vendu ses marionnettes ainsi que son castelet à l'historien Roberto Leydi. C'est à l'initiative de Bruno Leone, et avec le matériel scénique de celui-ci, qu'il se remet à jouer tous les dimanches à la Villa Comunale de Naples, permettant ainsi à Bruno Leone de perfectionner sa formation. L'enregistrement documente ainsi l'état du spectacle tel qu'il était joué au moment décisif de cette première transmission entre les guarattellari et une nouvelle génération de marionnettistes.
Le protagoniste se débarrasse de tous ceux qui le gênent
Pulcinella joue une sérénade à Teresina, mais un chien le menace. Pulcinella tente de l'amadouer, mais se fait mordre. Il appelle à l'aide, le maître du chien arrive, se moque de Pulcinella et l'aide à se dégager de la mâchoire du chien. Le maître demande à Pulcinella de le payer et tous deux engagent un combat à coups de bâtons. Pulcinella tue le maître du chien. Un moine demande à Pulcinella ce qu'il fait ; celui-ci répond qu'il va porter un mort au cimetière. Le moine veut aider Pulcinella à enterrer le cadavre, mais le moine se cogne contre le castelet et meurt. Pulcinella emporte les deux morts en criant « o sapunaaar! » à la façon des chiffonniers vendeurs des rues.
Autres titres
Première représentation
Éditions et traductions
Bruno Leone, La guarattella. Burattini e burattinai a Napoli. Bologna: CLUEB, 1986.