Extraits imprimés
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Auteur(s)
[Rugantino e i trenta scudi]
Dans Il Volgo di Roma (1890), recueil d'anecdotes sur la vie populaire à Rome, Francesco Sabatini (1852-1928) consacre un chapitre à Ghetanaccio, rédigé par le poète dialectal Filippo Chiappini (1836-1905). Chiappini y rapporte, d'après les témoignages oraux qu'il a pu recueillir, de courts dialogues comiques improvisés par le marionnettiste à gaine, célèbre figure des rues et des places de la ville.
Le prêteur obligé d'emprunter
Pulcinella est désespéré car il doit trente écus de loyer à son propriétaire. Rugantino propose de les lui prêter car il a juste cette somme chez lui. Il va chercher l'argent et revient en disant que sa femme en a dépensé la moitié, mais qu'il peut tout de même prêter les quinze écus restants. Pulcinella accepte, Rugantino retourne chez lui puis revient en disant que sa femme a encore dépensé treize écus et qu'il ne lui en reste plus que deux. Pulcinella les accepte, Rugantino va les chercher et revient en disant qu'il a une dette de trois écus chez le charbonnier: il demande donc à Pulcinella si celui-ci peut lui prêter l'écu qui lui manque.
Première représentation
Éditions et traductions
Filippo Chiappini, Gaetanaccio, memorie per servire alla storia dei burattini, in Francesco Sabatini (dir.), Il volgo di Roma. Roma: Ermanno Loescher & Co, 1890, p. 19-20.