A sa création en 1749, la tragédie lyrique Zoroastre de Jean-Philippe Rameau et Louis de Cahusac ne reçoit qu'un accueil mitigé. L'oeuvre, profondément remaniée, est à nouveau représentée en 1756, avec un bien meilleur succès. C'est à cette occasion que Toussaint-Gaspard Taconet compose cette parodie qui se moque de la mode des almanachs et n'entretient qu'un rapport lointain avec l'original.

Le mathématicien Laensbergh est en colère contre son collègue Nostradamus qui, dans son almanach, a mis les saisons sens dessus-dessous. Il s'associe, pour se venger, avec Aigrefine, allégorie de l'année passée, jalouse que Nostradamus l'ait délaissée pour tomber sous le charme de Follette, l'année nouvelle.

Des colporteurs d'almanachs, appelés par Aigrefine, enlèvent Follette pour l'enfermer dans la cave du château de Gaillardin, ami de Laensbergh. Aidé de De la Pierre, Nostradamus délivre Follette. Il la pousse à se réfugier dans l'Observatoire, mais elle est poursuivie par Aigrefine, Laensbergh et Gaillardin. Tous quatre ont un accident en traversant un gué, Follette revient seule aidée par Alix, servante de Nostradamus. Nostradamus et Follette se réjouissent d'être débarrassés de leurs ennemis. La pièce s'achève par un ballet des Quatre Saisons.