El diablo de la cesta

Imprimé

6 pages

El diablo de la cesta

Pieza en un acto para representarse en sombras

| 1870 | Barcelone, Espagne
Personnages
Cornelio, Rufina, Madre de Rufina, Madre de Cornelio, Florera, Diablo
Nombre d'actes
5
Notice

El diablo de la cesta (Le Diable au panier) appartient à une série de pièces pour « ombres chinoises » publiée en espagnol par Juan Llorens à Barcelone dans les années 1860-1870. Pour jouer cette pièce, l'imprimeur barcelonais vendait une planche de silhouettes très proche de celle que l’imagier Gangel, à Metz, avait imprimée en 1843, sous le titre « Le Magicien ». Si les planches furent ainsi copiées presque telles quelles par l’imprimeur barcelonais, les pièces en revanche étaient inédites.

Tout en copiant les imagiers français, l’imprimeur Juan Llorens participait à l’essor d’une pratique proprement barcelonaise. Depuis le début du 19e siècle, de riches familles avaient pris l’habitude d’organiser chez elles des spectacles d’ombres, pendant le Carême (alors que la saison théâtrale était suspendue), en employant des montreurs professionnels. La coutume se perpétua et ne se limita pas aux milieux fortunés.

Les pièces de Juan Llorens étaient certainement destinées à un public large et familial mais on peut s’interroger sur leur réel succès : leur publication en espagnol et la série incomplète des planches laissent supposer que ces pièces restèrent des produits importés, issus de la vogue européenne des « ombres chinoises ». Elles eurent sans doute moins de succès localement que les nombreux entremeses et sainetes qui, vendus sous forme d’imprimés bon marché, en catalan et en espagnol, étaient indifféremment destinés à tous les théâtres de société, qu’ils soient d’ombres ou d’acteurs.

Résumé

Epoux et belles-mères se disputent sans jamais s’entendre

Rufina reproche à son mari, Cornelio, d’avoir un appétit démesuré. Les époux se disputent et les deux belles-mères arrivent. Chacune prend la défense de son enfant. Une fleuriste sonne à la porte. Elle apporte à Rufina un bouquet que Cornelio refuse de payer. Rufina accuse son mari de dépenser toute sa dot pour ne satisfaire que ses propres plaisirs. Cornelio menace de la frapper. Les belles-mères s’en mêlent à nouveau et le diable, invoqué par la mère de Cornelio, apparaît. Il transforme les deux époux en ânons et la tête de la mère de Rufina en tête d’ours. La mère de Cornelio lui demande de les épargner. Le diable accepte mais à condition d’emporter le coupable. Ayant retrouvé leur forme naturelle, les époux et les belles-mères s’accusent mutuellement. Le diable décide de tous les emporter en enfer dans son panier.

Date d'écriture
1870

Éditions et traductions

Édition

El diablo de la cesta, pieza en un acto para representarse en sombras, Barcelone, Llorens, 1870.

Langue
Espagnol
Techniques d'animation
Théâtre d'ombre
Public visé
Non spécifié
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Sophie Courtade