Celestina ó los dos trabajadores

Imprimé

8 pages

Celestina ó los dos trabajadores

Pieza moral en un acto y tres cuadros para representarse en sombras

| Vers 1870 | Barcelone, Espagne
Genre (indiqué par l'auteur)
Pieza moral
Personnages
Juanillo, Peregrin, Celestina, D.Rufo, D. Salustiano, Aldeana, Lacayo
Nombre d'actes
3
Notice

Celestina ó los dos trabajadores (Celestina ou les deux travailleurs) appartient à une série de pièces pour « ombres chinoises » publiée en espagnol par Juan Llorens à Barcelone dans les années 1860-1870. Pour jouer cette pièce, l’imprimeur barcelonais vendait une planche de silhouettes très proche de celle que l’imagier Pellerin, à Epinal, avait imprimée en 1852, sous le nom de « Personnages divers », avec notamment le décor du célèbre Pont cassé.

Tout en copiant les imagiers français, l’imprimeur Juan Llorens participait à l’essor d’une pratique proprement barcelonaise. Depuis le début du 19e siècle, de riches familles avaient pris l’habitude d’organiser chez elles des spectacles d’ombres, pendant le Carême (alors que la saison théâtrale était suspendue), en employant des montreurs professionnels. La coutume se perpétua et ne se limita pas aux milieux fortunés.

Les pièces de Juan Llorens étaient certainement destinées à un public large et familial mais on peut s’interroger sur leur réel succès : leur publication en espagnol et la série incomplète des planches laissent supposer que ces pièces restèrent des produits importés, issus de la vogue européenne des « ombres chinoises ». Elles eurent sans doute moins de succès localement que les nombreux entremeses et sainetes qui, vendus sous forme d’imprimés bon marché, en catalan et en espagnol, étaient indifféremment destinés à tous les théâtres de société, qu’ils soient d’ombres ou d’acteurs.

Résumé

Un pauvre travailleur persévère et s’enrichit

Juanillo et Peregrin sont deux ouvriers qui ne partagent pas la même vision du travail. Le premier continue à piocher pour démolir le pont tandis que le second, constatant leur misère, préfère ne pas s'épuiser et aller boire à la taverne. Juanillo refuse de le suivre mais, une fois seul, il doute. Alors qu’il s’apprête à rejoindre Peregrin, Juanillo croise Celestina. La vieille femme le convainc de se remettre au travail et lui promet, une fois le chantier terminé, un autre emploi et beaucoup de richesse.

Quelque temps plus tard, le pont étant démoli, Juanillo est devenu batelier. Peregrin lui répète que le travail ne rend ni riche ni heureux ; ce qui plonge à nouveau Juanillo dans l’incertitude. Celestina apparaît et le sermonne pour qu’il ne se décourage pas et aille prospérer à La Havane. Juanillo se ressaisit et part. Celestina essaie ensuite de convaincre Peregrin des bienfaits du travail mais en vain.

Trois années plus tard, Peregrin regrette son état de mendicité. Un bateau à vapeur accoste. Peregrin s’extasie et comprend, après avoir interrogé un laquais, que l’homme qui arrive est Juanillo. Les deux hommes se reconnaissent et Peregrin dit sa honte. Celestina apparaît. Jeune femme pauvre, secrètement amoureuse de Juanillo, Celestina explique s’être grimée en vieille femme pour que son bien-aimé s’enrichisse. Rempli de gratitude, Juanillo lui propose de l’épouser.

Œuvres corrélées
Le Pont cassé, Charles-Jacob Guillemain1784
Date d'écriture
Vers 1870

Éditions et traductions

Édition

Celestina ó los dos trabajadores, pieza moral en un acto y tres cuadros para representarse en sombras, Barcelone, Llorens, [s. d.].

Langue
Espagnol
Registres littéraires
Édifiant
Techniques d'animation
Théâtre d'ombre
Public visé
Non spécifié

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Sophie Courtade