La pièce, reproduite sous la forme d'un manuscrit polycopié, était destinée aux Kinderfreunde, une organisation éducative pour la jeunesse liée au Parti Social-démocrate Autrichien (SPÖ). Les méthodes scientifiques sont tournées en dérision, le pouvoir de la presse est critiqué, et Kasperl profite de la situation pour extorquer de l'argent aux crédules et révéler l'égoïsme des hommes politiques. Sa conclusion est que tout est éphémère, et la stupidité de l'humanité infinie. Selon lui, seule la crainte de la comète peut inverser les rapports entre les riches et les pauvres en effrayant les capitalistes. L'humanité qui ne sait pas se rassembler autour d'une même cause est vouée à disparaître.

La comète Halifax 712 s'approche de la Terre. En l'absence de l'astronome dont il est l'assistant, Kasperl fait croire à un journaliste qu'une collision est imminente. La presse sensationnaliste sème la panique. Kasperl dénonce l'égoïsme du ministre ne pensant qu'à lui-même, se moque de la stupidité des gens qui croient ce que disent les journaux, loue un télescope aux passants pour voir de plus près la comète et propose des mesures ridicules (asperger la comète d'eau, envoyer un vaisseau spatial). À l'approche de la comète, Kasperl se déguise en moine capucin et reçoit les confessions du ministre, du journaliste et d'un maître salaisonnier. Lorsqu'ils veulent apporter leurs richesses pour racheter leurs fautes, ils s'aperçoivent que la comète s'est éloignée, mais Kasperl leur explique que leurs affaires et leur superstition seront le sujet de bien d'autres pièces.