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25 pages
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Guignol et le jardin magique
Cette pièce a été écrite pour le Guignol Guérin afin d'être représentée au 2e Salon de l'Environnement organisé par Christian Panonacle en mai 2001, dans le cadre de la Foire Internationale de Bordeaux.
Une femme empêche la catastrophe causée par un magicien
Madelon est en colère contre son mari Guignol. Sa paresse a transformé le jardin en une jungle sauvage, la récolte est misérable et il n'y a pas de nourriture pour les enfants. Gnaffron lui promet de parler à Guignol. Il essaie de persuader son ami de réparer au moins la bêche, mais Guignol ne pense qu'à faire la sieste et à manger. Gnaffron lui parle alors du magicien qu'il vient de rencontrer.
Le magicien promet à Guignol une riche récolte sans efforts grâce aux herbicides. Méfiant, Guignol refuse mais le magicien l'hypnotise ainsi que Gnaffron. Libre d’agir à sa guise, le magicien appelle son maître, le Diable. Avec l'aide de ses diablotins, le Diable sème des herbicides sur toute la terre, la transformant en désert.
Madelon arrive avec un énorme chou, le magicien tente de la convaincre qu'il est bien meilleur que les anciens choux et que, quand tout aura le même goût, tout le monde pensera de la même façon et tous les problèmes seront résolus. Madelon chasse le magicien. Le jardin retrouve son état sauvage, Guignol se réveille et est heureux de tout retrouver comme avant. Il veut cultiver le jardin, mais Madelon lui demande de ne rien toucher et de laisser le jardin intact. Gnaffron se réveille à son tout et conclut, avec Guignol, qu'il faut se méfier de tous les apprentis sorciers.
Première représentation
2e Salon de l'Environnement, Foire Internationale de Bordeaux.
Éditions et traductions
Michel Suffran, Jeanne Brannens, Guignol Guérin. La Vie au bout des doigts, Les Dossiers d'Aquitaine, 2001, pp. 121-146.