Cette pièce est un exemple des textes écrits à partir des années 1970 pour renouveler le répertoire de Lafleur, personnage traditionnel des théâtres de marionnettes d'Amiens.

Titine Calicot, suivant les conseils de Lafleur, a arrêté ses études et travaille désormais comme vendeuse dans un sex-shop. Elle considère que Lafleur est un bon garçon, mais Sandrine, son épouse, n'est pas d'accord: il fréquente trop les femmes, ne travaille pas, ne gagne pas d'argent et passe tout son temps libre à boire. C'est alors qu'arrive Gégène, la propriétaire d'un bistrot, à la recherche de Lafleur qui ne l'a pas payée depuis six mois. Sandrine s'inquiète: si Lafleur n'est pas chez Gégène, où a-t-il pu aller?

Le propriétaire, Papa Tchutchu, vient réclamer le loyer des six derniers mois. Sandrine tente d'expliquer : elle et son mari vivent de ce qu'elle gagne, car Lafleur ne travaille pas, prétextant d'être malade. Papa Tchutchu hésite à chercher des huissiers : Lafleur est capable de les frapper et de faire un scandale.

Gégène revient et raconte qu'elle a entendu dire que Lafleur a été écrasé. Papa Tchutchu, au vu des circonstances, renonce à son loyer. Titine a des doutes : Gégène s'est peut-être trompée. Blaise a lui aussi entendu la rumeur de l'accident de Lafleur et n'arrive pas à croire qu'il est vraiment mort. Lui, Sandrine, Gégène et Paupaul se souviennent de Lafleur et de ses plaisanteries.

Lafleur revient vivant dans la maison endeuillée. Il explique que ce n'est pas lui, mais la fleur de la vieille Marie qui a été écrasée. Il est très en colère contre Gégène, qui préfère fuir pour éviter ses coups de pied. Lafleur veut savoir ce qu'ont a dit de lui quand on le croyait mort. La Mort entre: elle aussi a entendu dire que Lafleur était mort. Elle vient le chercher, mais Lafleur la chasse à coups de pied.