Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites
15 pages
Auteur(s)
Tchantchès et Mandarin
Dans Tchantchès et Mandarin, Joseph Ficarrotta associe un motif légendaire chinois aux personnages de l’épopée carolingienne, héros traditionnels des théâtres de marionnettes liégeois. L'empereur Charlemagne, bien qu'absent de la scène, est évoqué par les autres personnages.
Le monstre redoutable est vaincu par un héros courageux
Le Mandarin est attristé, une nouvelle année est arrivée et il faut à nouveau négocier avec l'Homme-dragon, un monstre qui terrorise son royaume. Le messager Djin-Ti propose d'aller parler avec le monstre à sa place, même s'il a encore plus peur que le Mandarin. Mais aucune négociation n'est possible, l'Homme-dragon demande la princesse Yin, la fille du Mandarin, sinon il dévorera tous les enfants de Chine. Le Mandarin demande l'aide de Roland et d'un autre chevalier, mais le monstre les vainc sans effort.
Le Mandarin, sa fille et Djin-Ti partent demander de l'aide à Charlemagne. Aux abords de Liège, Djin-Ti propose à son maître et à la princesse de se reposer pendant qu'il va parler à l'empereur. Mais comment approcher Charlemagne? P'tit Colas, un gamin liégeois, conseille à Djin-Ti de s'adresser plutôt à son ami Tchantchès.
Tchantchès élabore un plan pour vaincre le monstre. Il propose au Mandarin de tendre un piège à l'Homme-dragon: la princesse lui écrira une lettre qui l'attirera à Liège. Le plan réussit: l'Homme-dragon arrive chez Tchantchès qui triomphe de lui. Le Mandarin ne sait pas comment remercier son sauveur, mais Tchantchès n'a pas besoin des remerciements, il l'invite à "fêter la victoire et l'amitié entre la Chine et la bonne ville de Liège" en buvant le pêket, l'alcool de genièvre local.
Première représentation
Théâtre de marionnettes du Musée de la Vie Wallonne