Charles, un enfant, arrive dans une forêt à bord d’un ballon, accompagné de son professeur Pédantus. Il se met à courir pour attraper un papillon, au grand désespoir de Pédantus, qui se plaint que son élève préfère s’amuser plutôt qu’apprendre. Le professeur commence alors à l’interroger sur différentes matières, mais Charles répond de manière aléatoire. Pédantus décide donc de lui faire une leçon morale, qui finit par éveiller l’attention et l’intérêt de Charles pour les études. Les deux se cachent ensuite, et le professeur poursuit son cours sur les animaux, tandis que ceux-ci défilent brièvement devant eux : d’abord le lion, puis l’éléphant, l’ours noir, le dromadaire, le cerf, l’autruche, et enfin le paon. Une fois la leçon terminée, Charles souhaite poursuivre leur voyage en ballon à la découverte d’autres pays.

Théâtre d'ombres

Non spécifié

France

Paris

Imprimé

Enfant

Éducation

Leçon

Animal

Voyage

Didactique

Petit théâtre des ombres chinoises, 1825.

Français

Professeur

Lion

Éléphant

Ours

Dromadaire

Cerf

Autruche

Paon

Voix hors-scène

Action hors-scène

Personnage caché

Adresse au public

Pédantus, ou La Leçon d'histoire naturelle

Un Étranger a découvert une jeune fille noyée. En compagnie d'un Vieillard, il observe par une fenêtre allumée la vie tranquille de la famille à laquelle il doit apprendre cette nouvelle, tandis que s'approche le cortège qui apporte le corps de la noyée.

Maeterlinck Maurice

Belgique

Gand

Mort

Noyade

Silence

Cortège

Famille

Pitié

Épiement

Mauvaise nouvelle

Dramatique

Tragique

Auguste Donnay, lithographie pour l'édition du Théâtre de Maurice Maeterlinck (Bruxelles: Demand, 1902).

Vieillard

Étranger

Petite-fille

Paysan

Foule

Père

Mère

Fille (rapport de filiation)

Teichoscopie

Jeu muet

Intérieur

Sur une île gouvernée par une Reine qu'on ne voit jamais et qui vit enfermée dans une tour, deux soeurs, Ygraine et Bellangère, accueillent leur petit frère Tintagiles. Ce sont les petits-enfants de la Reine qui fait périr tous ceux qui menacent son pouvoir. Avec le vieux précepteur Aglovale, elles tentent de protéger Tintagiles qui dépérit peu à peu puis, enfermé dans la tour, demande en vain à Ygraine de l'aider à sortir de la chambre où la Reine le tue.

Menace

Maladie

Pouvoir mystérieux

Ennemi invisible

Meurtre

Enfermement

Tour

Fantastique

Servante

Bruit hors-scène

Force invisible

Monologue

La Mort de Tintagiles

Les Lhomme souhaitent marier leur fille unique, Agnès. Cependant, celle-ci a un tempérament jugé particulier : on la surprend tour à tour en train d’embrasser un jardinier, un laitier, puis un boucher, et ainsi de suite. Pour lui trouver un mari convenable, ils font appel à la tante Germaine, qui se met en quête d’un "jeune homme dans les nuances blondes". Le prétendant, Daniel, est invité à rendre visite à la famille. Avant son arrivée, la tante Germaine prodigue des conseils de bonne conduite à Agnès et lui remet un sifflet, au cas où Daniel se montrerait trop entreprenant. Après un bref échange avec Agnès, Daniel décide de l’épouser, mais il s’intéresse surtout à la dot qui lui sera accordée. Déçu par le montant proposé, il renonce au mariage. S’apprêtant à partir, il croise Agnès, qui apprend sa décision. Puisqu’il n’est plus question de mariage, elle estime ne plus avoir à respecter les bonnes manières et lui propose de s’isoler avec elle. On entend alors des coups de sifflet. Alors qu’Agnès et Daniel se remercient et se quittent, Monsieur Lhomme intervient et contraint Daniel à épouser Agnès, estimant qu’il l’a compromise. Daniel refuse et reçoit en retour des coups de bâton. Il proteste en affirmant que cela ne changera rien à son refus, sauf si la dot est augmentée. Finalement, Monsieur Lhomme propose une somme plus élevée, et Daniel accepte. Madame Lhomme lui demande alors de rendre Agnès heureuse, ce à quoi celle-ci répond : "C’est déjà fait".

Marionnette à gaine

Adultes

Veber Pierre

Désir

Parents

Bourgeoisie

Mariage arrangé

Prétendants

Acte sexuel

Plaisir

Comique

Pierre Veber, illustration pour la pièce La Demoiselle à marier, 1898.

Prétendant

Tante

Mariage

Aparté

Coup de bâton

La Demoiselle à marier

Monsieur Lhomme invite à dîner chez lui le compagnon Narcisse, qui apporte un bouquet destiné à Madame Lhomme. Pendant le repas, M. Lhomme s’absente pour aller chercher du champagne, convaincu de l’amour de sa femme et de l’amitié de Narcisse. Une fois seul avec Madame Lhomme, Narcisse l’embrasse. De retour, M. Lhomme surprend sa femme et Narcisse ensemble dans une chambre. Hésitant sur la conduite à tenir, il se demande s’il doit feindre l’ignorance ou tuer Narcisse. Il saisit alors un bâton et se dirige vers eux. Toutefois, Narcisse détourne son attention par la conversation et parvient à lui prendre son bâton, menaçant de le tuer. M. Lhomme s’enfuit chercher un commissaire. À leur retour, Madame Lhomme et Narcisse nient toute faute. Le commissaire, séduit par Madame Lhomme, décide de "rejouer" la scène adultère avec elle en s’isolant dans la chambre. Indigné, Narcisse part chercher un autre commissaire. Peu après, le premier commissaire déclare les accusés innocents. M. Lhomme, trompé et révolté, est apaisé lorsque Narcisse lui offre quatre sacs d’argent en guise de compensation. Finalement, il lui pardonne, et tous trois passent à table.

Couple

Dîner

Invitation

Adultère

Police

Tromperie

Argent

Pardon

Burlesque

Pierre Veber, illustration pour la pièce Le Compagnon Narcisse, 1898.

Époux

Invité

Commissaire de police

Épouse

Scène érotique

Fausse sortie

Le Compagnon Narcisse

Couvert de dettes, Guignol n’arrive plus à nourrir sa femme et sa fille Madelon. Pour le tirer d’affaire, son ami Grinchitoux lui propose de devenir « apache », c’est-à-dire voleur comme lui. Madelon demande à son amoureux Pintrus d’empêcher cela. Grinchitoux entraîne Guignol à la lisière d’une forêt pour détrousser les automobilistes. Guignol refuse et Grinchitoux le menace avec un pistolet. Pintrus veut ramener Guignol à la maison, mais celui-ci le chasse. La voiture du Baron de Pierrafeu et de son valet Trouillard est accidentée. Le valet s’enfuit et le Baron est emmené dans une caverne. Grinchitoux torture le Baron qui révèle où son argent est caché et donne les clés de son château, puis est laissé pour mort. Pendant que Grinchitoux cherche sans succès l’argent, Guignol, qui fait le guet, se repent. Arrive Pintrus qui pousse Guignol à fuir, car les gendarmes vont arriver, conduits par le Baron qui a survécu. Grinchitoux tue le valet Trouillard puis le Baron, mais il est arrêté par le Gendarme. Sauf et libre, Guignol est désormais un mari exemplaire. Il accorde la main de Madelon à Pintrus. Grinchitoux, condamné à mort, tente de s’enfuir, mais il est rattrapé par Guignol et pendu. Guignol offre une tournée au gendarme et au bourreau.

Tous publics

Henry de Graffigny (Raoul Marquis)

Dette

Mauvais mari

Diable

Faux ami

Brigand

Cambrioleur

Meurtrier

Accident

Embuscade

Châtiment

Repentir

Mélodramatique

Couverture de Guignol Apache par Henry de Graffigny

Mélodrame en cinq actes

Guignol

Peintre

Amoureux

Baron

Valet de chambre

Domestique

Femme de Guignol

Madelon

Fille de Guignol

Madame Gribiche

Gendarme

Bourreau

Course-poursuite

Scène de ménage

Coup de pistolet

Scène de pendaison

Scène de torture

Fausse mort

Meurtre en scène

Mort en scène

Guignol apache

Un Maître d'école enseigne à ses élèves que, pour être un bon Anglais, il faut savoir ne pas se compromettre et toujours donner des réponses évasives. Une abeille pique un élève qui lance un juron et se fait réprimander. Un taureau arrive au galop, rendu furieux par la cravate rouge du Maître qui conserve tout son flegme tandis que les élèves s'affolent. Il fonce droit dans l'école et la projette dans les airs avec tous ses occupants.

Marionnette à fils

Craig Edward Gordon

Italie

Marina di Pisa

Enseignement

Angleterre

Flegme

Indifférence

Calme

Satirique

Edward Gordon Craig, School (couverture), 1916.

Anglais

or Thou Shalt not Commit (The 11th Commandment)

Maître d'école

Écolier

Abeille

Taureau

Scène de classe

Posture corporelle comique

Destruction d’éléments du décor

School

L'École

Le Mandarin est attristé, une nouvelle année est arrivée et il faut à nouveau négocier avec l'Homme-dragon, un monstre qui terrorise son royaume. Le messager Djin-Ti propose d'aller parler avec le monstre à sa place, même s'il a encore plus peur que le Mandarin. Mais aucune négociation n'est possible, l'Homme-dragon demande la princesse Yin, la fille du Mandarin, sinon il dévorera tous les enfants de Chine. Le Mandarin demande l'aide de Roland et d'un autre chevalier, mais le monstre les vainc sans effort.
Le Mandarin, sa fille et Djin-Ti partent demander de l'aide à Charlemagne. Aux abords de Liège, Djin-Ti propose à son maître et à la princesse de se reposer pendant qu'il va parler à l'empereur. Mais comment approcher Charlemagne? P'tit Colas, un gamin liégeois, conseille à Djin-Ti de s'adresser plutôt à son ami Tchantchès. 
Tchantchès élabore un plan pour vaincre le monstre. Il propose au Mandarin de tendre un piège à l'Homme-dragon: la princesse lui écrira une lettre qui l'attirera à Liège. Le plan réussit: l'Homme-dragon arrive chez Tchantchès qui triomphe de lui. Le Mandarin ne sait pas comment remercier son sauveur, mais Tchantchès n'a pas besoin des remerciements, il l'invite à "fêter la victoire et l'amitié entre la Chine et la bonne ville de Liège" en buvant le pêket, l'alcool de genièvre local.

Marionnette à tringle unique

Jeune public

Ficarrotta Joseph

Liège

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Monstre

Chevalerie

Chine

Dragon

Merveilleux

Héroïcomique

Mandarin

Messager

Roland

Chevalier

Princesse

Gamin

Tchantchès

Oiseau

Combat contre un monstre

Combat hors-scène

Personnage jeté hors de la scène

Personnage endormi

Tchantchès et Mandarin

Au XVIIe siècle, à l’intérieur du monastère de Santa Chiara à Udine, les sœurs s'organisent pour transformer ce lieu de clôture en un centre de culture et de libre pensée. En s’opposant aux préceptes imposés et en bénéficiant de l’appui des familles et du gouvernement de la ville, la petite communauté de religieuses mûrit un mouvement de résistance au patriarcat qui réussit à s'imposer même face à l’Inquisition. L'histoire des sœurs se mêle à celle d'un autre exemple de résistance, celle d'Arcangela Tarabotti, contrainte d'entrer dans un monastère à l'âge de dix ans en raison d'un défaut physique (claudication) qui la rendait impropre au mariage. Arcangela devint une érudite, qui ne cessa de raconter dans ses œuvres la privation de liberté, dénonçant les mécanismes qui reléguaient des jeunes filles sans vocation dans les monastères.