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Les asticots du futur
Les Asticots du futur fait partie d'un recueil rassemblant neuf textes de théâtre écrits par Patrick Dubost, dont quatre pensés spécifiquement pour la marionnette. Trois d'entre eux résultent d'une commande d'Émilie Flacher pour le Théâtre de Guignol à Lyon. Ce sont de courtes pièces pour Guignol écrites à partir de manuscrits de la fin du XIXe siècle.
Les Asticots du futur s'inspire de L’an 2000, extrait du recueil inédit de Jean Guillard Coup de trique. Patrick Dubost en fait une adaptation libre et moderne qu'il signe sous le pseudonyme de Pitrock Dabust.
Une famille fait un voyage dans le futur
À Lyon, le Professeur Proton a inventé une machine à voyager dans le temps, et propose à Guignol et sa famille de l'expérimenter. D'abord indifférents à cette invention, Guignol et Gnafron sont finalement curieux de voir à quoi ressemblera le Bébé de Guignol dans cinquante ans. Accompagnés de Madelon, Toinon et du Bébé, ils arrivent dans le futur en l'an 2388, et font la rencontre de Robot n°1 et Robot n°2. Ces derniers leurs apprennent que les robots sont au service des humains, bien qu'il n'en aient plus vu depuis longtemps. Guignol et Gnafron cherchent un bistrot où boire, mais le Bébé se met à pleurer car il a faim. Les Robots proposent de le nourrir avec des asticots électroniques. Indignée de cette proposition, Madelon reproche aux Robots de mal servir l'humain. Un voyant rouge s'allume sur la tête de Robot n°2, qui se sent offensé. Menacés, Guignol et Gnafron promettent de partir sans embrouille. Toinon les traite de lâches, ce qui provoque une dispute simultanée entre Gnafron et Toinon, Guignol et Madelon. Le calme revient, mais Toinon insulte l'un des Robots. Craignant de ne pas pouvoir repartir indemne, Gnafron l'assomme et Guignol fait la même chose avec Madelon. Ils repartent et oublient le Bébé que les Robots considèrent être un asticot.
Publications et traductions
Patrick Dubost, Œuvres poétiques, tome 3. Roanne: La Rumeur libre, 2024