
Manuscrit
40 pages
Les Marionnettes à Paris
Le manuscrit anonyme de cette pièce a été soumis à la censure par le directeur du Théâtre de Marionnettes de le rue de Clichy à Paris. Il ne porte pas d'indication d'auteur et est aujourd'hui conservé aux Archives Nationales sous la cote F/18/1328/
Il s'agit d'un prologue qui était joué avant la pièce principale.
Deux amants parviennent à s'unir malgré les obstacles
Les invités italiens de la Commedia dell’Arte sont venus à Paris pour jouer un spectacle. Arlequin, émerveillé par la ville, s'exclame aussitôt : « Vive Paris, vive la richesse ! ». Fantasia lui donne alors des conseils sur la manière de se comporter pour plaire aux Parisiens et aux Français.
Pendant ce temps, Arlequin attend avec impatience l’arrivée de sa bien-aimée, Colombine. Le père de celle-ci, Pantalon, a déjà arrangé son mariage avec Tartaglia. Face à cette situation, les amoureux cherchent un moyen d’empêcher cette union.
Peu après, Pantalon et Tartaglia apprennent que Colombine est en ce moment même avec Arlequin. Ils consultent Balanzone pour obtenir ses conseils. Colombine finit par les rejoindre et, au cours de la discussion, elle évoque avec enthousiasme les nombreuses réceptions, bals et mondanités qu’elle compte organiser après son mariage avec Tartaglia. Conscient des dépenses excessives que cela entraînerait, Tartaglia renonce au mariage.
Plus tard, Arlequin se présente devant Pantalon et Colombine pour demander sa main. Mais Pantalon découvre que sa fille a volontairement poussé Tartaglia à refuser le mariage. C’est alors que Fantasia, le protecteur d’Arlequin, intervient : il nomme Arlequin directeur du théâtre. Face à cette nouvelle situation, Pantalon finit par accepter l’union entre Colombine et Arlequin, et Fantasia les bénit.
Première représentation
Théâtre de Marionnettes, 98, rue de Clichy.