Faetonte est venu en Italie à la recherche de la jeune femme dont un portrait l'a rendu amoureux. Il rencontre Egéria, fille de Tirreno, qui a été spoliée de son royaume par son oncle Tages. Celui-ci veut mettre sur le trône sa fille Ismene, à qui il donnera la main de son neveu Albano. Faetonte, qui ignore qu'il est le fils du Soleil, se présente comme un berger venu de Thessalie: elle tombe amoureuse de lui et lui demande de la venger en tuant Ismene. Faetonte retrouve Fíton, magicien qui l’a suivi de Thessalie. Le serviteur Chichisbéu, qui a lui aussi suivi son maître Faetonte, est pris pour le magicien et fait prisonnier par les soldats de Tages. Albano s’inquiète, car il a trahi l’amour d’Egéria pour Ismene. Tages annonce l’arrivée d’un grand magicien : il espère qu’il lui révélera l’identité du fils du Soleil, que l’on sait dans la province. Faetonte arrive au palais de Tages où il retrouve Chichisbéu, sommé de retrouver le fils du Soleil. Faetonte lui propose de le désigner comme tel, ce qui lui permet de s’introduire au palais. Chichisbéu tente sans succès de séduire Chirinola, la servante d'Egéria : son nez s'allonge au gré de ses mensonges. Faetonte, sur le point de tuer Ismene, reconnaît en elle la jeune femme du portrait : son geste est arrêté, elle appelle les soldats, mais il s’enfuit à la faveur de l'obscurité créée par Fíton. Ismene demande à Albano de la venger.
Albano demande à Chichisbéu l’identité du meurtrier : le faux magicien lui indique qu’il le trouvera dans la forêt. Le Roi avoue qu’il préférerait donner la main de sa fille au fils du Soleil qu’à Albano, en qui il n’a pas confiance. Dans la forêt, Ismene arrive pour chasser et blesse Faetonte, le prenant pour un animal. Il tombe à ses pieds et lui déclare son amour. Albano se persuade que Faetonte est le meurtrier d’Ismene et décide de l’achever. Chichisbéu l’arrête et annonce que Faetonte est le fils du Soleil ; les arbres se mettent en mouvement sur l’ordre d’Apolo pour confirmer la nouvelle et il est escorté en grande pompe chez le Roi. Egéria, qui trouve du sang à terre, pense que Faetonte a tué Ismene et le croit prisonnier. Faetonte déclare son amour à Ismene, qui reconnaît entre ses mains le portrait qu’elle avait fait envoyer à son futur époux le Prince de Rodes. Lors de la cérémonie qui doit unir Ismene à Albano, Fíton éteint les lumières : utilisant ce présage comme un signe d’Apolo, le Roi suspend le mariage.
Fíton révèle à Faetonte qu’il est vraiment le fils du Soleil, mais que la connaissance de son identité causera sa chute. Le Roi veut donner Ismene au fils du Soleil et réserve Egéria à Albano. Albano et Faetonte se battent, mais sont arrêtés par Ismene qui en appelle à la volonté des dieux. Pour gagner les faveurs de Chirinola, Chichisbéu lui révèle sa véritable identité et lui affirme que Faetonte n’est qu’un berger. Ismene et Albano, qui les épient, croient apprendre la vérité : le Roi annonce qu’il donnera sa fille à Albano pendant que Faetonte se désespère. Lors d’une dispute avec Fíton, il décide de demander à son père confirmation de son identité : Apolo lui confie son char, les chevaux s’emballent et le précipitent dans la mer où se trouve Egéria qui reçoit dans ses bras le corps sans vie. Apolo ressuscite son fils qui épouse Egéria, tandis que Chirinola accepte la main de Chichisbéu.

Marionnette à tringle et à fils

Grande marionnette

Non spécifié

da Silva António José (dit O Judeu)

Portugal

Lisbonne

Imprimé

Portrait

Identité

Amour

Héritage

Métamorphose

Filiation

Révélation

Merveilleux

Pastoral

Lyrique

Burlesque

Antonio José da Silva, Precipício de Faetonte, 1759.

Portugais

Phaéton

Berger

Prince

Magicien

Serviteur

Nièce

Princesse

Fille (rapport de filiation)

Servante

Apollon

Musique

Double intrigue

Dialogue lyrique

Rivalité amoureuse

Décor qui s’anime

Apparition d'un magicien

Tentative d'assassinat

Scène de chasse

Coup de théâtre

Coup de fusil

Elément naturel animé

Scène de reconnaissance

Scène dans l'obscurité

Signe annonciateur

Scène de duel

Scène épiée

Volerie

Nuée

Deus ex machina

Personnage ressuscité

Mariage final

Precipício de Faetonte

La Chute de Phaéton

Les invités italiens de la Commedia dell’Arte sont venus à Paris pour jouer un spectacle. Arlequin, émerveillé par la ville, s'exclame aussitôt : « Vive Paris, vive la richesse ! ». Fantasia lui donne alors des conseils sur la manière de se comporter pour plaire aux Parisiens et aux Français.
Pendant ce temps, Arlequin attend avec impatience l’arrivée de sa bien-aimée, Colombine. Le père de celle-ci, Pantalon, a déjà arrangé son mariage avec Tartaglia. Face à cette situation, les amoureux cherchent un moyen d’empêcher cette union.
Peu après, Pantalon et Tartaglia apprennent que Colombine est en ce moment même avec Arlequin. Ils consultent Balanzone pour obtenir ses conseils. Colombine finit par les rejoindre et, au cours de la discussion, elle évoque avec enthousiasme les nombreuses réceptions, bals et mondanités qu’elle compte organiser après son mariage avec Tartaglia. Conscient des dépenses excessives que cela entraînerait, Tartaglia renonce au mariage.
Plus tard, Arlequin se présente devant Pantalon et Colombine pour demander sa main. Mais Pantalon découvre que sa fille a volontairement poussé Tartaglia à refuser le mariage. C’est alors que Fantasia, le protecteur d’Arlequin, intervient : il nomme Arlequin directeur du théâtre. Face à cette nouvelle situation, Pantalon finit par accepter l’union entre Colombine et Arlequin, et Fantasia les bénit.

Marionnette à fils

France

Paris

Manuscrit

Relation père-fille

Mariage forcé

Renoncement

Comique

Les Marionnettes à Paris, page du manuscrit, 1853.

Français

Fantaisie

Brighella

Arlequin

Pierrot

Tartaglia

Pantalon

Colombine

Balanzone

Adresse au public

Pièce en vers

Chanson

Comique de situation

Chanson finale

Les Marionnettes à Paris

Deux marionnettes à fils sont accrochées dans un théâtre. Après quelques exercices de gymnastique matinale, la Première, en grande forme, réveille la Deuxième qui a triste mine et qui est occupée à penser. Persuadée d'avoir une âme très riche, la Deuxième Marionnette fait la leçon à la Première en lui expliquant les principes du Bien et du Mal. Elle prétend être un acteur et se délivrer de son créateur, Dieu, devenu impuissant. Pourtant, elle doit demander à la Première Marionnette de l'aide pour dénouer ses fils ou pour se mouvoir. La Première, quant à elle, explique qu'elle est l'image de Bouddha. Suffoqué par cette déclaration, la Deuxième Marionnette, qui se sent mal, demande à la Première d'ouvrir la fenêtre, puis le paysage. Apparaît alors une maison en Birmanie, avec le maître des marionnettes qui a créé la Première et qui, très âgé, est sur le point de mourir.

Craig Edward Gordon

Italie

Florence

Liberté

Bouddha

Création

Philosophique

Couverture d'un exemplaire dactylographié du Premier prologue

Anglais

The Scene

Marionnette

Vieillard

Choeur

Métathéâtre

Métadiscours sur le théâtre de marionnettes

Apparition

The First Prologue

Premier prologue

Anne reçoit la visite de son neveu Guignol et lui annonce l’arrivée de son nouveau domestique, Jim. Peu après, ce dernier fait son entrée et surprend Anne et Guignol par sa culture et ses multiples talents. Émerveillés, ils s’exclament : « C’est un numéro ! » Jim démontre alors ses compétences en musique, littérature, médecine, cuisine, jardinage, et bien d’autres domaines. Mais plus tard, Anne voit Guignol en train de donner des coups de bâton à Jim. On découvre alors que, malgré ses dons exceptionnels, Jim est aussi un voleur. Guignol, par son intervention, protège ainsi les biens de sa tante Anne.

Marionnette à gaine

Jeune public

Cony Gaston

Famille

Domestique

Voleur

Gaston Cony, "Un numéro", Artistique-Revue, n°17, 1919.

Tante

Neveu

Guignol

Bruit hors-scène

Personnage déguisé (fausse identité)

Coup de bâton

Un numéro

Après une chute, Céleste se relève, conscient de fuir quelque chose mais il ne sait pas quoi. Ayant trouvé refuge dans la cour d’une école, il rencontre des personnages doublés chacun d'une marionnette, leur "pantin", car c'est une école de ventriloques. Il est conduit à un professeur, Madame Cerbère, qui lui explique que les élèves doivent doit donner toute leur âme à leur pantin, créé à partir de leurs pulsions honteuses. Céleste se considère comme un Saint et décide de créer un pantin à cette image. Le Saint essaye d’aider quatre pantins aveugles en leur rendant la vue, mais il est tué par eux, horrifiés de découvrir leur véritable apparence. Céleste apprend de Nonelle, la manipulatrice de Madame Cerbère, qu’il lui reste deux tentatives avant de se faire dévorer par le Sacro-Saint Directeur de l'école. Il crée un Génie, dont le discours philosophique est applaudi par une Juge, un Général, un Académicien et un Cardinal. Mais le Génie veut s’élever au-delà du simple pantin et créer sa propre marionnette. Il donne naissance à son âme. Les autres pantins jugent cette action blasphématoire et tuent l’âme. Le Génie décide de se suicider. Céleste décide de devenir lui-même un pantin. Il devient le Héros et affronte la Mort. Après un long combat, la Mort tue le Héros et laisse Céleste seul. Le Sacro-Saint Directeur le convoque dans son bureau à la suite de ses trois échecs. Céleste découvre que le Sacro-Saint Directeur est lui aussi un pantin et qu'il a lui-même été créé par le Directeur. Céleste refuse de croire le Directeur et le pousse par la fenêtre du bureau. Le pantin qui vient de tomber du bureau se relève, devient humain et commence à fuir quelque chose, mais il ne sait pas ce que c'est. Il se réfugie dans une école, l’école des ventriloques.

Acteur et marionnette

Marionnette portée type Bunraku

Jodorowsky Alejandro

Belgique

Bruxelles

Vice

Dieu

Critique de la société

Dédoublement de personnalité

Aliénation

Inconscient

Pouvoir

Apprentissage

École

Satirique

Fantastique

ALejandro Jodorowsky, L'École des ventriloques, Compagnie Point Zéro, 2008