
Imprimé
16 pages
The Enraged Cobbler
A Comic Interlude in One Act
The Enraged Cobbler (Le Cordonnier furieux) appartient à une série de pièces en vente chez l’éditeur et marchand de jouets londonien H. G. Clarke and Co., en activité durant la deuxième moitié du 19e siècle. H. G. Clarke and Co. vendait aussi des petits théâtres en bois peint de différentes dimensions et des silhouettes à découper. Destiné aux jeunes, l’ensemble de ces produits constituait une collection intitulée « Clarke’s galanty shows, ready for actings » (Les spectacles d’ombres de Clarke, prêts à être joués).
En publiant The Enraged Cobbler, H. G. Clarke and Co. reprenait une pièce déjà connue et appréciée par le public des montreurs d’ombres professionnels. L’intrigue, les personnages et les répliques correspondent en partie à la pièce Cobbler Jobson retranscrite par Henry Mayhew dans le troisième volume de London Poor London Labour (Les Travailleurs et les Pauvre de Londres).
Un cordonnier maltraite ses clients
Le cordonnier chante dans son atelier et se plaint de la quantité de travail. Un client, Johnny Pickles, vient récupérer les chaussures de ses parents. Le cordonnier, qui n’a pas raccommodé les chaussures, frappe Johnny Pickles avec son marteau et manque de l’assommer. Après que Johnny Pickles lui a proposé d’acheter une nouvelle paire à crédit, le cordonnier chasse son client. Il procède de même avec les clients suivants, Tommy Tight et Joe Miller, en les frappant. Quand la fille d’une de ses clientes, Sukey, arrive pour récupérer les chaussures de sa mère, le cordonnier lui demande de repasser une heure plus tard. Le dialogue dégénère, Sukey insulte le cordonnier et le cordonnier la frappe. Sa mère, Mme Jones, puis son père, M. Jones, arrivent. Insultes et reproches fusent. Un policier intervient pour rétablir l’ordre.
Première représentation
Éditions et traductions
The Enraged Cobbler, A Comic Interlude in One Act, Londres, J. Murray, [s. d.].