
Manuscrit
4 pages
Auteur(s)
Turlupiton
Cette pièce fait partie du répertoire ancien de Guignol et il en existe plusieurs copies manuscrites. Celle décrite ici est un exemplaire copié et signé par Victor-Napoléon Vuillerme-Dunand, conservé au Musée des Arts de la Marionnette (Musées Gadagne) à Lyon. Elle porte le visa de la sous-préfecture de Villefranche en date du 24 décembre 1852, ainsi qu’un visa de la préfecture du Rhône, partiellement effacé mais daté de 187….
La pièce a été acquise le 1er mai 1927 auprès de Joanny Durafour, marionnettiste établi au 69 rue Cuvier, à Lyon. Une autre copie manuscrite, datée de 1866, est conservée aux Archives nationales (Censure des petits théâtres): elle a été réalisée à l'occasion des représentations de Guignol Lyonnais données par Victor-Napoléon Vuillerme-Dunand et Laurent Josserand dans un café de la rue Popincourt, à Paris, entre 1866 et 1867.
Victor-Napoléon Vuillerme-Dunand, qui maîtrisait le mieux l'écriture, était généralement chargé d'établir les copies des pièces représentées par Louis Josserand, Laurent Josserand et lui, mais ces textes étaient sans doute élaborés collectivement.
Un domestique dupé se venge de l’imposture
Cassandre envoie son domestique Guignol chez le notaire pour lui remettre vingt mille francs. Turlupiton assiste clandestinement à cette conversation, puis croise Guignol en prétendant posséder une baguette magique capable de faire disparaître et réapparaître ce qu’on veut, grâce à la formule : « Turlupiton un, Turlupiton deux, Turlupiton trois ». Il propose à Guignol d’acheter cette baguette pour vingt mille francs. Guignol accepte, mais une fois rentré chez son maître Cassandre, il se rend compte que Turlupiton l’a trompé. Il le tue à coups de baguette et reprend l'argent.
Première représentation
Guignol du café Condamin, 16 rue Écorcheboeuf