Imprimé
20 pages
Auteur(s)
Don Juan
Eine moralische Scene mit einem unmoralischen Nachspiel
Alexander von Bernus s'amuse à inventer une suite au Don Giovanni de Mozart : le héros éponyme est emporté en enfer dès l'ouverture de cette « scène morale avec un épilogue immoral ». La pièce, composée en vers, associe le raffinement formel à un ton plus badin et même familier dans le traitement du sujet, à la frivolité et l'érotisme léger du motif - des traits caractéristiques du Jugendstil littéraire (style sécession ou art nouveau) que la revue Jugend [Jeunesse], fondée en 1896 par Georg Hirth et Fritz von Ostini, avait imposé à Munich au tournant du siècle.
Personne n'échappe au vice
Don Juan tente de séduire Donna Anna, mais ils sont épiés par le confesseur de celle-ci : une dispute s'ensuit, à l'issue de laquelle Don Juan est emporté en enfer par la statue du Commandeur. Le Diable revient sous les dehors de Donna Anna pour emporter le confesseur, qui a jeté son dévolu sur la jeune femme. Puis le Diable prend l'apparence du confesseur pour séduire Donna Anna. La Vertu, sous les traits d'une femme hideuse, cherche à la mettre en garde, mais Donna Anna préfère encore se donner au diable. Le Fou vient conclure la scène en chassant la Vertu et en invitant le public, pour ce soir, à profiter des plaisirs de l'amour.
Première représentation
Schwabing
Éditions et traductions
Alexander von Bernus: Dom Juan. München, Schwabinger Schattenspiele, 1907