La Case de la sorcière

Manuscrit

23 pages

La Case de la sorcière

| Deuxième moitié du 19e siècle | Saint-Étienne, France
Genre (indiqué par l’auteur)
Féerie en quatre tableaux précédée d'un Prologue
Personnages
Guignol, Arthur, Merlin, La Fée Merveilleuse, Marie, la fée aux anges, Richepance
Nombre d’actes
4
Notice

Le manuscrit est conservé dans le Fonds Léopold Dor du Musée des Arts de la Marionnette-Musée Gadagne à Lyon. Il a été acquis par Léopold Dor en 1927. Un commentaire de son ancien propriétaire, Durafour, l'accompagne: "Vieille pièce. Il n'y en a qu'un qui l'a jouée, c'est un nommé Tertillon. Il s’était spécialisé dans les féeries. Il les jouait très bien. Il jouait à Saint-Étienne, mais il a joué longtemps au Caveau de la Place des Célestins."

Sur la dernière page apparait : "Théâtre Guignol Lyonnais, Eugène Pierrot, directeur. Lyon."

Résumé

Un homme et son valet libèrent la prisonnière d'un enchanteur

L'enchanteur Merlin a capturé Marie, la jeune femme dont est amoureux le peintre Arthur. Pour libérer celle-ci, Arthur et son valet Guignol vont traverser de nombreuses péripéties. Merlin se rend dans l’atelier d’Arthur pour qu’il fasse son portrait. Guignol tente aussi de peindre le portrait de Merlin, mais doit se battre avec le tableau qui ne cesse de se métamorphoser à cause des sortilèges de l’enchanteur.

Arthur se rend ensuite chez Merlin grâce à un talisman le rendant invisible, offert par la marraine de Marie : la Fée Merveilleuse. Marie, seule capable de le voir, lui conseille de se rendre chez la Sorcière, ce qu'il fait accompagné de Guignol.

Arrivés à la case de la Sorcière, ils rencontrent le vieux fou Richepance, son assistant. La Sorcière reçoit Arthur pendant que Guignol se fait longuement malmener par les meubles de la maison qui ne cessent de se jouer de lui.

Enfin, Arthur et Guignol peuvent aller sauver Marie. Mais celle-ci est prisonnière d’un sortilège de Merlin qui la fait paraître très vieille. Arthur souhaite tout de même la libérer et l’épouser, mais Marie pense que ça serait, pour lui, un trop grand sacrifice que de se marier à une femme âgée. Merlin jubile de voir le couple tiraillé. La Fée Merveilleuse, émue par le dévouement d’Arthur, libère Marie de son sortilège et lui redonne son apparence véritable : les amoureux peuvent alors s’unir et Merlin est vaincu.

Date d’écriture
Deuxième moitié du 19e siècle

Première représentation

Saint-Étienne, France

Lieu de conservation

MAM - Musée des Arts de la Marionnette (Musées Gadagne) - Lyon, France
Langue
Français
Registres littéraires
Merveilleux, Comique
Techniques d’animation
Marionnette à gaine
Public visé
Tous publics
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Charlotte Nalin