Le Mariage de Vénuska - Louis Lemercier de Neuville

Le Mariage de Vénuska

Louis Lemercier de Neuville | 1868 | France
Genre (indiqué par l’auteur)
Scène de la vie paternelle en un acte
Personnages
M. Prudhomme, Vénuska, Émile de Girardin, Alexandre Dumas fils, Félix, Le Capitaine Brossarluire
Nombre d’actes
1
Notice

La pièce Le Mariage de Vénuska fait partie du volume Paris-Pantin : deuxième série des "Pupazzi", paru en 1868. Les pièces de cet ouvrage sont précédées de plusieurs prologues que Lemercier de Neuville improvisait souvent avant le début de ses spectacles.

Comme dans les deux volumes de la première série des Pupazzi (1866), l’auteur compose ses textes à partir de reflets de son époque, de portraits de personnalités connues et d’actualités. Ainsi, on voit apparaître le romancier Alexandre Dumas fils et le journaliste Émile de Girardin, directeur de La Presse et député. Ces personnes sont représentées de la manière parodique et comique.

En outre, Monsieur Prudhomme est un personnage emblématique créé par Henry Monnier (1799-1877), un auteur, caricaturiste, et dramaturge français. Ce personnage incarne une satire du bourgeois de son époque, symbolisant la prétention, la moralité rigide, et l’esprit conformiste qui caractérisaient cette classe sociale dans la première moitié du XIXᵉ siècle.

Résumé

Un père cherche un mari pour sa fille

M. Prudhomme souhaite marier sa fille, Vénuska. Elle doit choisir son époux le jour même.

Le premier prétendant, Alexandre Dumas fils, arrive, tenant une poupée à la main. Il compare cette poupée à une femme. Bien que Vénuska le trouve beau, pour ce prétendant, les femmes représentent avant tout un sujet d’étude. Ensuite, le journaliste Émile de Girardin fait son entrée. Il tient un discours sur les réformes nécessaires dans le théâtre et dans le mariage, prenant Vénuska pour une pensionnaire. Il quitte la scène. Le père le qualifie alors de théoricien, affirmant que les théoriciens ne font pas de bons maris.

Vient ensuite M. Félix, un célèbre acteur pensionnaire du Théâtre du Vaudeville. Celui-ci déclare que les artistes sont libres comme des nuages et que le mariage ne leur convient pas. Il s’éclipse sans même chercher à séduire Vénuska.

Désespérée, cette dernière réussit à convaincre son père de lui laisser choisir son futur époux elle-même. C’est alors que le capitaine Brossarluire entre en scène. Peu adepte des subtilités, il enlève Vénuska dans ses bras et sort avec elle, sans attendre d’accord.

À la fin, on découvre la véritable tactique de M. Prudhomme : pour que sa fille accepte celui qu’il avait en tête, il lui a d’abord présenté des candidats qui allaient d'emblée refuser le mariage.

Date d’écriture
1868

Éditions et traductions

Édition

Lemercier de Neuville, Paris pantin : deuxième série des "Pupazzi", Paris : A. Lacroix, Verboeckhoven, 1868.

Langue
Français
Registres littéraires
Comique, Satirique
Techniques d’animation
Marionnette à gaine
Public visé
Non spécifié
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Sofiia Hultiaieva