
Imprimé
46 pages
Le stravaganze di Facanapa
Le stravaganze di Facanapa (Les extravagances de Facanapa) fait partie d'une série de textes pour marionnettes, Raccolta di commediole, publiés par la maison d'édition de Trieste G. Chiopris. Le sujet fait écho à celui des textes pour le théâtre d'acteurs en chair et en os, et s'adresse à un public familial. Dans ce cas, les personnages ne correspondent pas à ceux de la Commedia dell'arte ou de la tradition, puisque, par exemple, Facanapa joue ici le rôle d'un riche oncle.
Un jeune homme pauvre parvient à épouser sa bien-aimée, grâce à un oncle riche et bizarre
Rosaura, jeune fille, et Doralice, veuve âgée, parlent d'un admirateur qui envoie des bouquets de fleurs et des cadeaux à Rosaura : Doralice lui conseille d'accepter sa cour, mais Rosaura aime Florindo qui est pauvre. Rosaura reçoit un bouquet, une bague et un billet jetés sur le rebord de sa fenêtre par Facanapa, comte de Castelbianco. Elle décide alors de laisser monter son admirateur pour lui rendre ses cadeaux et envoie Arlecchino à la rencontre du comte qui réagit en le battant. Facanapa entre par la fenêtre dans la chambre de Rosaura qui demande à Arlecchino de le faire sortir, mais Facanapa lui donne encore des coups de pied, puis le dédommage en lui donnant de l'argent et le prend à son service. Pantalone, père de Rosaura, est contrarié par la présence du comte dans la chambre de sa fille qui lui explique la situation. Pantalone accepte de louer au comte la chambre de Rosaura pour la nuit. Florindo arrive ensuite, plein de rage, et demande réparation. Le comte fait ligoter Florindo puis Pantalone à une chaise par Arlecchino. Le comte dit à Pantalone qu'il est riche et qu'il a l'intention d'épouser Rosaura, sans demander de dot. Pantalone accepte, même s'il trouve le comte un peu bizarre. Ce dernier explique qu'il voulait avoir la preuve de l'amour des deux jeunes gens et de l'avarice de Pantalone, qui était prêt à donner sa fille au premier venu, sans connaître sa véritable identité. Ainsi, à la surprise générale, il marie Rosaura et Florindo, et révèle qu'il est l'oncle riche, venu d'Amérique, de l'orphelin Florindo. Il se déclare prêt à donner aux jeunes époux de riches cadeaux, ainsi que des propriétés en Vénétie, s'ils lui accordent leur affection. Il demande également à garder Arlecchino avec lui, qui est bien heureux de le servir.
Éditions et traductions
Le stravaganze di Facanapa : commedia in due atti. Trieste : G. Chiopris, 1909