À Jeu-Maloches, un village de l'Indre, le joueur de flageolet Arthur Graboyos est devenu garçon d'auberge à l'Hôtel du Veau Qui Désire Téter afin de se rapprocher de Dorothée, la fille de son patron Friturin. Tous deux voudraient se marier, mais Friturin refuse de donner la main de sa fille à un artiste. Arthur attend une donation de son oncle d'Amérique. Bidet, le facteur, apporte une lettre de demande en mariage à Friturin. Lui aussi voudrait avoir la main de Dorothée, mais celle-ci le repousse. L'armateur Chandelle, qui a envoyé la lettre à Friturin pour lui proposer d'épouser son neveu, descend à l'hôtel avec une énorme malle remplie de poivre.
Friturin chasse Arthur de son auberge à la suite d'une querelle. Celui-ci revient déguisé en cuisinier et se cache dans la malle de Chandelle pour enlever Dorothée pendant la nuit. Mais la malle se referme sur lui avec un cadenas. Plusieurs quiproquos suivis de disputes s'enchaînent: Dorothée croit que Chandelle est Arthur déguisé, Friturin prend Chandelle pour Arthur, Chandelle ne comprend pas qu'Arthur est son neveu car, pour sa carrière de musicien, il a pris le nom de Graboyos.
Arthur peut sortir de la malle et se faire reconnaître. Tous les malentendus s'expliquent et Chandelle lui fait cadeau de quarante-mille francs pour qu'il épouse Dorothée.

Marionnette à gaine

Non spécifié

Sand Maurice

France

Nohant

Imprimé

Rivalité amoureuse

Auberge

Comique de situation

Amour

Relation père-fille

Musicien

Ruse

Mariage

Comique

Maurice Sand, Le Flageolet (première page du manuscrit)

Français

Le Danger des malles à cadenas

Aubergiste

Domestique

Facteur

Fille (rapport de filiation)

Monologue

Parler populaire

Lettre

Quiproquo

Personnage déguisé (fausse identité)

Personnage caché

Air instrumental

Le Flageolet

Pierrot se rend chez l'agent matrimonial Marcassin car il désire épouser une femme qui ait une riche dot avec laquelle il pourra rembourser ses dettes. Après l'avoir interrogé sur ses préférences, Marcassin lui conseille Mademoiselle Putiphar, âgée de 45 ans, borgne et bossue. Il appelle sa bonne, Catherine, pour lui demander d'aller la chercher, et fait semblant de sortir. Pierrot lutine Catherine et lui propose de devenir son amante, tandis qu'il montrera sa future épouse dans une baraque de foire. Catherine accepte et, tandis qu'ils sortent tous deux, Marcassin se félicite secrètement d'avoir marié sa fille.
Au deuxième tableau, les vêtements en désordre de Catherine et de Pierrot montrent qu'ils ont fait l'amour. Le Commissaire interroge Pierrot et lui révèle qu'il surveille depuis longtemps Marcassin qui a ouvert une agence matrimoniale dans le seul but de marier sa propre fille, laquelle n'est autre que Catherine. Comme Pierrot a été surpris avec Catherine, le Commissaire le condamne à l'épouser et les marie tous deux, avec la bénédiction de Marcassin.

Marionnette à fils

Paris

Manuscrit

Argent

Agence matrimoniale

Piège

Mariage forcé

Théâtre de Guignol, Champs-Élysées, Paris (Le Monde illustré, 27/06/1868)

Pierrot

Agent matrimonial

Commissaire de police

Chanson

Scène érotique

Scène épiée

Les Mariages à la mode

Fagiolino emprunte une fois de plus de l'argent à Polonia, la femme de Sandrone, et promet de la rembourser dès qu'il aura réussi à épouser Colombina, la nièce du riche Pantalone, et aura reçu sa dot. Sandrone conclut entre-temps un accord pour acheter des terres et ne plus être obligé de travailler pour un propriétaire. Lorsqu'il découvre que Polonia a puisé dans ses économies pour donner de l'argent à Fagiolino, il bat sa femme et se jure de faire la même chose à Fagiolino. Pendant ce temps, Bergnocla, ami de Fagiolino, le prévient d'une tromperie qu'Arlecchino et Brighella ourdissent contre Pantalone : ils ont enlevé Colombine afin d'obtenir de Pantalone l'argent de la rançon. Alors qu'ils la gardent cachée dans l'auberge de Brighella, ils font croire à Pantalone que c'est le redoutable brigand Sebastian qui l'a enlevée. De plus, Arlecchino veut se marier secrètement avec Colombina pour obtenir sa dot. Fagiolino, amoureux de Colombina, parvient à déjouer tout le plan d'Arlecchino : il intercepte Pantalone se rendant chez le brigand avec l'argent de la rançon, se fait passer pour le brigand lui-même et prend l'argent pour lui, afin qu'il ne parvienne jamais à Arlecchino et Brighella. Ces derniers se disputent car chacun pense que l'autre l'a trompé, alors que personne ne soupçonne Fagiolino. Tous deux croient aussi que le vrai brigand Sebastian est maintenant en colère contre eux parce qu'ils ont utilisé son nom à leurs propres fins. Ils supplient alors Fagiolino d'aller parler au brigand et de lui faire entendre raison. Fagiolino accepte, sous paiement, et se réjouit de la réussite de son plan. Il prétend donc avoir convaincu le brigand de libérer Colombina et de laisser Brighella et Arlecchino tranquilles. Il va enfin voir Pantalone pour qu'on lui reconnaisse le mérite d'avoir convaincu le brigand de libérer Colombina. Pantalone le croit et accepte de lui donner Colombina en mariage. Fagiolino retourne chez Sandrone et lui rend tout l'argent qu'il a emprunté.