Gille domestique

Manuscrit

28 pages

Gille domestique

| 1852 | Paris, France
Personnages
Gille, Arlequin, Monsieur Cassonade, Madame Purée, Le Vicomte Chevalin, Un Caporal, Deux Soldats
Nombre d'actes
1
Notice

Le manuscrit anonyme de Gille domestique était destiné au répertoire du Théâtre de Marionnettes, situé au 68, boulevard du Temple à Paris. Ce théâtre, ouvert au public en 1852, se distingue par un répertoire riche en féeries, tant comiques que didactiques, où l’action magique constitue le cœur de l’intrigue dramatique. Il s'adresse essentiellement à un public familial.

Le manuscrit est aujourd’hui conservé dans les archives de la censure des théâtres aux Archives Nationales, sous la cote F/18/1328.

Résumé

Le bien triomphe toujours du mal

Arlequin surprend Gille, un homme aisé, endormi. En se réveillant, ce dernier lui déclare : « Manger, boire et dormir, c’est être heureux. » Si Arlequin lui rend visite, c’est en réalité à cause d’une annonce passée par Gille, qui souhaite devenir domestique. Arlequin lui demande : « Pour tout faire ? », ce à quoi Gille répond : « Pour ne rien faire. »

Monsieur Cassonade se présente alors chez Gille en réponse à l’annonce. Une série de quiproquos et de maladresses s’ensuit. Après avoir écouté la longue liste de tâches à accomplir, Gille met Monsieur Cassonade à la porte. Puis, Madame Purée arrive et invite Gille à travailler dans la table d’hôte qu’elle souhaite ouvrir : un lieu de convivialité prétexte à des repas partagés. Gille refuse d’y travailler en raison des repas maigres qui l'attendent. Le vicomte Chevalin fait alors son apparition. Cette fois, le petit nombre de tâches demandées convient à Gille. Arlequin demande alors à être engagé comme domestique de Gille, le temps que ce dernier entre au service du vicomte.

Deux mois plus tard, Arlequin retrouve Gille, de nouveau en train de se reposer de la fatigue qu’il aurait pu avoir. Il ne réagit même pas à la sonnerie du vicomte. Celui-ci finit par venir en personne, et au cours de leur échange, Gille déclare vouloir quitter sa place : il n’a toujours pas été payé pour ne rien faire. L’épicier Cassonade et Madame Purée viennent alors réclamer à Gille le paiement des quittances du vicomte. Gille refuse après avoir beaucoup menti. Monsieur Cassonade sort, mais revient aussitôt avec un caporal. Gille prend la fuite.

Arlequin déclare que Gilles sera puni pour sa paresse, ses mensonges et ses vols. Une cage apparaît, contenant un animal avec la tête de Gille. Arlequin s’adresse alors au jeune public et proclame que le mal sera toujours puni.

Date d'écriture
1852

Première représentation

Paris, France, 1852 -

Théâtre des Marionnettes, 68, boulevard du Temple.

Lieu de conservation

Archives Nationales - Pierrefitte-sur-Seine, France
Langue
Français
Registres littéraires
Comique, Merveilleux, Didactique
Techniques d'animation
Marionnette à fils
Public visé
Jeune public
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Sofiia Hultiaieva