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Il ritorno di Florindo dalle Isole Canarie
Il ritorno di Florindo dalle Isole Canarie (Le retour de Florindo des îles Canaries), pièce dans laquelle Luigi Rasi s'essaie à l'écriture pour marionnettes à gaine (burattini), s'inscrit dans la tradition des comédies pour marionnettes de cette époque reprenant les personnages typiques de la commedia dell'arte. Rasi renouvelle néanmoins cette convention en y ajoutant une touche exotique avec le personnage de Florindo qui, faisant preuve de l'esprit d'entreprise cher à Pantalone, a fait fortune aux îles Canaries. Îles lointaines et fortunées, les Canaries sont parfois évoquées dans la littérature italienne de l'époque comme étape de longs voyages, par exemple par Edmondo De Amicis dans Sull'Oceano (1889), et par Guido Gozzano, qui aurait souhaité s'y rendre, et les cite dans le poème « La più bella » publié en 1913 dans La Lettura – la même revue et la même année où Luigi Rasi fait paraître un article sur « I burattini ».
Un jeune homme chassé par son oncle richissime obtient son pardon en montrant qu'il s'est lui-même enrichi
Florindo et son oncle Pantalone sont en conflit à cause du mariage de Florindo avec Rosaura qui est fille d'un marchand ruiné. Florindo suivi de Rosaura arrive dans la luxueuse villa récemment acquise par Pantalone, qui refuse la réconciliation et les chasse tous deux. Pantalone s'emporte aussi contre Pierot, son serviteur, pour avoir laissé entrer Florindo.
Tartaglia intervient ensuite en faveur de Florindo, puis subit lui aussi des coups de Pantalone. Colombina, servante de Florindo, tente de séduire Pantalone sans succès et lui annonce l'arrivée du terrible Capitano Spavento. Celui-ci, se présentant comme le frère de Tartaglia, exige vengeance et réparation financière. Il menace Pantalone qui riposte en le menaçant avec une arme. Florindo intervient alors et révèle qu'il a fait fortune. Pantalone accepte donc le mariage et accueille son neveu. Le Capitano Spavento et Tartaglia se révèlent être des complices de Florindo, déguisés pour faciliter son retour. Arlecchino, qui accompagnait Florindo, relate leurs aventures et succès commerciaux aux Canaries. Un grand banquet célèbre la réconciliation familiale.
Première représentation
Publications et traductions
Luigi Rasi, Il ritorno di Florindo dalle isole Canarie : commedia in un atto, per burattini. Firenze : Tip. Domenicana, 1918
