Manuscrit
9 pages
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La Queue du chat
Pièce traditionnelle du répertoire lyonnais. La version ici présentée est conservée dans la collection Temporal à l'Institut International de la Marionnette (Charleville-Mézières). La Queue du chat a été jouée notamment par Louis Josserand, actif au Caveau des Célestins (1850-1862), au Café Condamin, rue Port du Temple (1862-1869), et au Passage de l'Argue (1866-1869). Une autre version créée en 1895 et attribuée à Étienne Patinaud, est conservée au Musée Gadagne de Lyon. Une troisième se trouve dans le Fonds Ancien de la Bibliothèque de la Part-Dieu, à Lyon.
Le maître pardonne les bêtises de ses domestiques.
Le portier Gnafron fait croire à la cuisinière Fifine qu'il faut couper un morceau de la queue du chat de leurs maîtres, car il espère pouvoir bénéficier à la place de l'animal des restes de leurs repas. Guignol remonte de la cave avec une bouteille de vin et veut la partager avec Gnafron. Fifine, à cause d'un faux mouvement, coupe toute la queue du chat qui se retrouve sur la tête de Guignol. Leur maître Picot découvre ce qu'ils ont fait et s'apprête à les punir tous trois, mais ils réussissent à le convaincre de ce qu'ils ont bien agi.