Der gefangene Turko - Franz von Pocci

Imprimé

25 pages

Auteur(s)

Der gefangene Turko

oder Ein Kasperlstreich aus dem Jahre 1870

Franz von Pocci
| 1873 | Munich, Allemagne
Genre (indiqué par l'auteur)
Schauderhaftes Drama (drame terrifiant)
Personnages
Casperl Larifari, Hasenmajer, Krüglhuber, Kathi, Spitzer, Der Teufel
Nombre d'actes
2
Notice

Der gefangene Turko (Le turco prisonnier) est la seule pièce de Franz von Pocci portant sur la guerre de 1870-71. L'auteur a choisi de traiter le sujet par le biais de la pratique consistant, pour le vainqueur d’une guerre, à transporter les prisonniers de guerre pour les exhiber à la population.

Pour la population allemande, les "zouaves" et les "turcos" (deux corps d'infanterie de l'armée française, formés en Algérie à l'époque coloniale), étaient des personnages nouveaux, connus uniquement par la propagande. Les gens avaient peur d'eux, mais voulaient les voir. Chez Pocci, cette curiosité est poussée jusqu'à la farce : le turco est décrit comme un animal sauvage qui terrifie tout le monde sans même entrer en scène.

Résumé

Un débiteur se libère de ses dettes

Kasperl est couvert de dettes et s'enfuit de la ville. Il croit qu'il n’a pas d'autre solution que de se tuer. Mais lorsque le Diable arrive et le pousse à se pendre, Kasperl se rend compte que son heure n'a pas encore sonné. À l’instant même, on entend des coups de feu. Le chasseur Hasenmajer, pensant tirer sur un bouc, a failli tuer Kasperl. Pour se faire pardonner, il invite sa "victime" à l'auberge pour boire un verre.

Spitzer, le maître d'école, arrive à l'auberge avec une terrible nouvelle : un turco s'est échappé du convoi de prisonniers. L'aubergiste Krüglhuber ne veut pas le croire, mais la serveuse Kathi confirme que le turco a été vu en train de dévorer un petit enfant. Krüglhuber est terrifié et demande à ce qu’on ferme toutes les portes. Le chasseur arrive en annonçant qu'il a capturé le turco et qu’il veut sa récompense, 400 gulden. L'aubergiste accepte, mais veut d'abord voir le prisonnier. Hasenmajer lui présente Kasperl déguisé en turco et enfermé dans une cage. Krüglhuber est heureux : il peut annoncer qu’il y a une nouvelle attraction dans son auberge. Mais Kasperl sort de la cage et enferme l'aubergiste. Celui-ci comprend que le « turco » n'est autre que son débiteur. Kasperl lui propose un marché : soit l’aubergiste accepte d'effacer ses dettes en échange de la liberté, soit il devra le remplacer comme « turco ». Krüglhuber n'a d'autre choix que d’accepter son offre.

Date d'écriture
1873

Éditions et traductions

Édition

Franz von Pocci, Neues Kasperl-Theater. Stuttgart: Otto Risch, 1873

Langue
Allemand
Registres littéraires
Comique, Grotesque
Public visé
Non spécifié
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Yanna Kor