The Tragical Comedy, or Comical Tragedy, of Punch and Judy - Giovanni Piccini, John Payne Collier

The Tragical Comedy, or Comical Tragedy, of Punch and Judy

Giovanni Piccini, John Payne Collier | 1827 | Londres, Grande-Bretagne
Genre (indiqué par l’auteur)
Tragical comedy or comical tragedy
Personnages
Punch, Scaramouch, The Child, Courtier, Doctor, Servant, Blind Man, Constable, Police Officer, Jack Ketch, The Devil, Toby, Hector, Judy, Polly
Nombre d’actes
3
Notice

The Tragical Comedy, or Comical Tragedy, of Punch and Judy, titre de l'ouvrage publié par l'illustrateur George Cruikshank et John Payne Collier en 1827-1828, sur commande de l'éditeur Septimus Prowett, est la première publication du texte complet d'un spectacle de Punch pour marionnettes à gaine en Angleterre. Elle répond à un intérêt croissant pour les spectacles populaires à l'époque romantique. Le succès fut immédiat : une réédition augmentée suit en 1828 ; d'autres viennent en 1832, 1844, 1859, 1870, 1873, 1881, etc.

L'authenticité du texte publié par Payne Collier est néanmoins sujette à caution. L'ouvrage se fonde sur des représentations que le marionnettiste italien Giovanni Piccini aurait données pour Collier et Cruikshank, fréquemment interrompues par les deux hommes afin de mettre au point le texte et les dessins. Collier ne cache pas qu'il a remanié le texte en s'inspirant de notes personnelles, prises dans son adolescence. Par ailleurs, il cite dans l'essai précédant la pièce un poème anonyme dont il avouera plus tard être l'auteur, et un Sonnet to Punch qu'il attribue à Lord Byron, mais qui est un faux.

Le texte est traduit en français dès 1836 par Oliver et Tanneguy de Penhoët (pseudonymes d'Olivier Mainguet et Anatole Chabouillet), avec les gravures de Cruikshank, mais présenté sous le titre de Polichinelle et sans référence à Collier. En 1906, Gustave Kahn le réédite sous le titre Polichinelle (de Guignol), ne cite ni les auteurs de la traduction ni Collier, et le fait passer pour la pièce que jouaient les marionnettistes parisiens dans les castelets installés sur l'avenue des Champs-Élysées.

Résumé

Le héros se débarrasse de tous ceux qui le gênent

Punch se fait mordre le nez par le chien Toby. Son maître Scaramouch l'accuse d'avoir maltraité son chien et ils se battent à coups de bâtons, jusqu'à ce que Punch lui fasse tomber la tête des épaules. Dans la scène suivante, Punch demande à sa femme Judy leur nourrisson, dont il veut s'occuper : horripilé par les cris de l'enfant, il le frappe contre le cadre du castelet et finit par le jeter par la fenêtre au milieu du public. Au cours de la querelle qui s'ensuit, Punch tue Judy à coups de bâton. Ensuite il commence une liaison avec la jolie Polly.

Au deuxième acte, Punch est jeté à terre par son cheval Hector. Il finit par tuer à coups de bâton le Docteur qui vient à son secours. Il fait du tapage avec une cloche et se bat avec le domestique du voisin qui vient lui demander d'arrêter. Au troisième acte, Punch se bat avec un aveugle. Quand des policiers, puis le bourreau Jack Ketch viennent pour l'arrêter, il les frappe, mais ils parviennent tout de même à le jeter en prison. Punch doit être pendu, mais parvient à pendre Jack Ketch à la place. En dernière instance, le Diable intervient : ils se battent à coups de bâton et Punch finit par triompher.

Date d’écriture
1827

Autres titres

Punch and Judy

Première représentation

Londres, Grande-Bretagne, 1779

Éditions et traductions

Édition

John Payne Collier: Punch and Judy, with illustrations drawn and engraved by George Cruikshank. London: S. Prowett, 1827/1828

Édition moderne

John Payne Collier: Punch and Judy, ill. George Cruikshank. Mineola: Dover Publications, 2006

Traductions
  • Polichinelle, drame en trois actes publié par Olivier et Tanneguy de Penhoët. Paris: Bureaux de l'histoire pittoresque d'Angleterre, 1836.

    (Français)