Burlilla de Don Berrendo, Doña Caracolines y su amante - Morales, José Ricardo (José Ricardo Morales Malva)

Burlilla de Don Berrendo, Doña Caracolines y su amante

Morales, José Ricardo (José Ricardo Morales Malva) | 1936 | Valence, Espagne
Genre (indiqué par l’auteur)
Juguete mínimo, fábula para guiñol
Personnages
El Titiritero, Don Cristóbal, Doña Caracolines, Infiernillo, Don Berrendo, Hermógenes, Un Guardia, El Otro Guardia, Vecinos
Nombre d’actes
1
Notice

Ce jeu burlesque en un acte a été composé et représenté pendant un bref répit de la Guerre Civile. Il est clairement influencé par Federico García Lorca comme le montre le personnage de Don Cristóbal.

Morales, qui est encore très jeune (21 ans), mêle ici la farce, le méta-théâtre et la philosophie avec un remarquable savoir-faire dramaturgique et de grandes qualités littéraires. La pièce a été représentée pendant la Guerre Civile par la compagne El Búho de Valence, dirigée par Max Aub. Elle ne parle pas de la guerre mais du pouvoir qui manipule les marionnettes et de leur liberté.

Résumé

La révolte des marionnettes et le triomphe de l'amour libre

Doña Caracolines, épouse du marchand don Berrendo, flirte plus que de raison avec Infiernillo, le garçon de boutique qui la courtise en lui écrivant des poèmes à l'eau de rose. Le perroquet de la maison, Hermógenes, les observe. Don Berrendo rentre de voyage plus tôt que prévu. Don Cristóbal lui intime de laver son honneur. Mais lorsque don Berrendo s'approche des amants, une étrange force l'arrête. Le marionnettiste (Titiritero) apparaît pour leur rappeler qu'ils ne sont pas maîtres de leurs gestes, mais que c'est lui qui les manipule. Une dispute s'engage avec les marionnettes qui revendiquent leur autonomie et opposent la volonté de l'auteur à la manipulation du marionnettiste.

Le marionnettiste disparaît. Don Cristóbal explique au public que ce conflit n'est autre que celui de la réalité extérieure avec la réalité inventée par l'art et demande que la représentation se poursuive comme si rien ne s'était passé. Don Berrendo retrouve sa liberté de mouvement et se jette sur Infiernillo. Il le bat à mort avec son bâton, accuse sa femme d'adultère et s'apprête à lui faire subir le même sort lorsqu'apparaissent deux Gardes qui l'arrêtent.

Don Cristóbal disserte sur les malheurs causés par les élans amoureux des femmes, mais doña Caracolines tente de le séduire et de lui donner un baiser. Don Cristóbal résiste, il demande que le rideau tombe pour cacher ces indécences. Doña Caracolines revendique le droit de se rebeller contre l'auteur comme Don Cristóbal l'a fait contre le Marionnettiste, puis elle redouble de cajoleries et Don Cristóbal finit par céder à ses baisers.

Œuvres corrélées
El retablillo de don Cristóbal, Federico García Lorca
Date d’écriture
1936

Première représentation

Valence, Espagne, 1936 -

Compagnie El Búho, dirigée par Max Aub, et membres de la FUE (Federación Universitaria Española)

Éditions et traductions

Édition

José Ricardo Morales, Burlilla de don Berrendo, Pequeñas causas, La Odisea, Oficio de tinieblas y otras obras. Madrid: Taurus, 1969.

Édition moderne

José Ricardo Morales, Obras Completas, Teatro 1. Valencia: Alfons El Magnànim – Diputació Valencià, 2009.

Langue
Espagnol
Registres littéraires
Comique, Farcesque
Techniques d’animation
Marionnette à gaine, Acteur et marionnette
Public visé
Non spécifié

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Adolfo Ayuso Roy