Trois personnages, El Hijillo de Puta (le Petit fils de pute), La Tía Barrientos et El Tío Frankenstein, les habitants dangereux et sauvages d'un quartier des bas-fonds de Madrid, vivent en arnaquant et en volant tous ceux qui les côtoient. La Tía Barrientos et El Tío Frankenstein se croient immortels. El Hijillo de Puta joue du couteau et prend plaisir à tuer. Il veut assassiner La Tía Barrientos, une clocharde qui vit dans une décharge, mais c'est de la merde qui coule dans les veines de celle-ci. La Tía Barrientos se moque des coups de couteau que lui inflige El Hijillo de Puta. Furieux, dégoûté et malodorant à cause des projections qu'il a reçues, El Hijillo de Puta lui propose de s'associer pour former une bande. Elle accepte. Arrive El Tío Frankenstein, ancien amant de La Tía Barrientos, un morceau de viande morte qui crache du venin. El Hijillo de Puta veut s'attaquer à lui, mais El Tío Frankenstein se moque de lui et lui révèle sa nature de mort-vivant et d'immortel. La Tía Barrientos interrompt le combat et lui demande de pardonner au Hijillo de Puta parce qu'il n'est encore qu'une canaille débutante. El Tío Frankenstein veut commander la bande et, devant l'opposition de La Tía Barrientos, il explique au Hijillo de Puta quel est le seul moyen pour tuer une immortelle telle que la Barrientos : il faut lui voler son balai et la tuer avec. El Hijillo la tue aussitôt. El Tío Frankenstein et lui s'en réjouissent. Tout à sa joie, Frankenstein finit par raconter à son acolyte que le seul moyen de le tuer est de faire tourner sur elle-même sa tête de mort-vivant. El Hijillo ne perd pas de temps et le tue, devenant ainsi le seul maître des lieux. La pièce s'achève par une danse des trois personnages, montrant que la mort n'était que du théâtre.

Marionnette à gaine

Non spécifié

Nieva Francisco

Espagne

Madrid

Imprimé

Bas-fonds

Bande criminelle

Scatologie

Mort-vivant

Immortalité

Obscénité

Ordures

Rivalité

Meurtre

Farcesque

Grotesque

Francisco Nieva, illustration pour Las Aventurillas menudillas de un hijillo de puta, Centón de teatro 2, 2002.