Gille, chez lui, accueille Polichinelle, transi de froid. Il lui offre un repas. Cependant, Polichinelle, craintif d'être mis dehors, persuade Gille que des voleurs frappent à la porte. Ils décident d’aller ouvrir ensemble, mais Polichinelle en profite pour pousser Gille à l'extérieur et referme la porte. Alors qu’il s’apprête à souper, tout lui échappe des mains : le repas, la bouteille, les meubles. Il finit par s’asseoir par terre, mais les chaises viennent s’asseoir sur lui. Puis, le balai commence à le chatouiller et à lui donner des coups. Une grande seringue se met à le poursuivre. Pris de panique, Polichinelle s’enfuit de la maison, tandis que Gille y rentre en déclarant : « Le bien mal acquis ne profite jamais.

Marionnette à fils

Non spécifié

France

Paris

Manuscrit

Froid

Maison

Repas

Mensonge

Poursuite

Fantastique

Punition

Comique

Didactique

Merveilleux

Le Mobilier enchanté, page du manuscrit, 1852.

Français

Polichinelle

Propriétaire

Aparté

Formule magique

Coup de balai

Objet prenant vie

Objet personnifié

Apparition magique d'un objet

Retournement de situation

Le Mobilier enchanté

Pierrot harcèle sa riche voisine Mme Trifouillon pour qu’elle l’épouse. Il l’enferme hors de chez elle, puis se cache dans son armoire. Il la bat, brise sa vaisselle, jette ses meubles dans la rue et la prive de nourriture et de repos pour qu’elle cède. Ils se battent, puis elle sort chercher un gendarme. Quand le Gendarme arrive, Pierrot le prend pour Mme Trifouillon et prétend l’épouser. Pierrot bat le Gendarme et le jette dehors. Il trouve la tirelire de Mme Trifouillon, mais celle-ci réussit à la lui reprendre. Sous la menace, elle consent à épouser Pierrot, qui, tout en la barrant en rythme, la force à chanter et à danser sur un air à marier.

Marionnette à gaine

Objet animé

Tous publics

Imprimé

Mariage d'argent

Harcèlement

Cupidité

Bourse

Chantage

Mariage forcé

Violence

Menace

Femme battue

Farcesque

Frontispice de la pièce Le Mariage de raison. Dessin : Duranty. Graveur : V. Cousin

Pierrot

Gendarme

Monologue

Quiproquo

Coup de bâton

Chanson

Personnage caché

Scène d'embuscade

Voix hors-scène

Lazzi

Jet de pierres

Coup de tête

Jet d'objets

Jet de liquide

Chanson finale

Comique de répétition

Course-poursuite

Le Mariage de raison

Rosa, la propriétaire de l'auberge "Zum Golden Stern", voudrait que son serveur Kasper épouse sa fille Analies, afin qu'il ne parte pas à la guerre et protège l'auberge. Mais Analies n'est pas sûre de vouloir épouser Kasperl. Elle se laisse séduire par un zouave qui lui promet une vie riche après la guerre. 
Kasperl, par dépit, s'engage dans l'armée prussienne. Après avoir arrêté un espion juif, il reçoit une prime et trouve grâce aux yeux de son commandant qui le fait son Fourierschütz (soldat attaché à un officier pour le protéger et le servir personnellement). 
Suivant son régiment, Kasperl arrive dans les environs de Sedan où il retrouve Analies, abandonnée au milieu du champ de bataille par le zouave qui en avait assez d'elle. Elle veut retourner auprès de Kasperl. Le commandant les oblige à se marier tous les deux. Analies accepte immédiatement, mais Kasperl a des doutes: et si elle le quittait à nouveau? Analies promet d'être fidèle et Kasperl accepte de l'épouser. 
Le commandant de Kasperl doit escorter les prisonniers jusqu'à Strasbourg. Kasperl et Analies retournent à l'auberge, où ils trouvent Rosa inquiète du sort de sa fille et de son serveur. Le mariage est célébré avec des danses tandis que les colonnes de prisonniers défilent devant l'auberge.

Eisenreich K.

Allemagne

Texte électronique

Guerre

Argent

Antisémitisme

Juif

Auberge

Nationalisme

Fidélité amoureuse

Héroïque

Dramatique

Allemand

Kasperls kriegerische Heldenthaten

Aubergiste

Fiancée

Serveur

Fourrier

Kasperl

Zouave

Prisonnier

Capitaine

Lieutenant

Adjudant

Commerçant

Maître d'école

Chirurgien

Soldat

Ordonnance

Scène de bataille

Rivalité amoureuse

Mort en scène

Danse

Die Schlacht bei Sedan am 2 September 1870

La Bataille de Sedan le 2 septembre 1870

La mère Balthasar se plaint de Zéphyrin, son fils désobéissant. En apercevant le marchand de peaux de lapin, Chicot, elle l'invite à entrer. Mais au lieu de conclure l'affaire, Chicot se plaint lui aussi de Zéphyrin. La mère défend son fils et expulse le marchand. Peu après, la servante de Madame Lenglumé vient également se plaindre de Zéphyrin, affirmant même que son chien vaut mieux que lui. La mère Balthasar la met dehors. Le marchand de nougat, Mustapha, se présente à son tour pour accuser Zéphyrin d'avoir volé un nougat. La mère refuse d’y croire, arguant que Zéphyrin n’aime pas le nougat, et expulse Mustapha. Enfin, le gardien des promenades frappe à la porte, et, après avoir écouté toutes ses accusations, elle le met lui aussi dehors. Le monologue du gendarme Argus, qui résume toutes ces plaintes, se termine par une chanson en l’honneur des gendarmes. Néanmoins, Zéphyrin, par son apparition inattendue, intimide Argus et se moque de lui. Celui-ci se lance alors à sa poursuite et finit par l'attraper. Colette, la voisine de Balthasar, ayant aperçu Zéphyrin avec le gendarme, décide de l'aider en prétendant qu’il l’a sauvée d’une noyade. Le gendarme relâche alors Zéphyrin qui retrouve sa mère en lui demandant pardon.

Delèves Jean

Belgique

Dampremy

Enfant

Bêtise

Plainte

Chien

Gendarmerie

Voisine

Pardon

Jean Delèves, Théâtre nouveau pour les petits et les grands, trois comédies pour marionnettes, 1928.

Garçon

Mère

Marchand

Servante

Gardien

Musique

Bruit hors-scène

Cris de rue

Accent étranger comique

Adresse au public

Zéphyrin le mauvais sujet

Trois personnages, El Hijillo de Puta (le Petit fils de pute), La Tía Barrientos et El Tío Frankenstein, les habitants dangereux et sauvages d'un quartier des bas-fonds de Madrid, vivent en arnaquant et en volant tous ceux qui les côtoient. La Tía Barrientos et El Tío Frankenstein se croient immortels. El Hijillo de Puta joue du couteau et prend plaisir à tuer. Il veut assassiner La Tía Barrientos, une clocharde qui vit dans une décharge, mais c'est de la merde qui coule dans les veines de celle-ci. La Tía Barrientos se moque des coups de couteau que lui inflige El Hijillo de Puta. Furieux, dégoûté et malodorant à cause des projections qu'il a reçues, El Hijillo de Puta lui propose de s'associer pour former une bande. Elle accepte. Arrive El Tío Frankenstein, ancien amant de La Tía Barrientos, un morceau de viande morte qui crache du venin. El Hijillo de Puta veut s'attaquer à lui, mais El Tío Frankenstein se moque de lui et lui révèle sa nature de mort-vivant et d'immortel. La Tía Barrientos interrompt le combat et lui demande de pardonner au Hijillo de Puta parce qu'il n'est encore qu'une canaille débutante. El Tío Frankenstein veut commander la bande et, devant l'opposition de La Tía Barrientos, il explique au Hijillo de Puta quel est le seul moyen pour tuer une immortelle telle que la Barrientos : il faut lui voler son balai et la tuer avec. El Hijillo la tue aussitôt. El Tío Frankenstein et lui s'en réjouissent. Tout à sa joie, Frankenstein finit par raconter à son acolyte que le seul moyen de le tuer est de faire tourner sur elle-même sa tête de mort-vivant. El Hijillo ne perd pas de temps et le tue, devenant ainsi le seul maître des lieux. La pièce s'achève par une danse des trois personnages, montrant que la mort n'était que du théâtre.

Nieva Francisco

Espagne

Madrid

Bas-fonds

Bande criminelle

Scatologie

Mort-vivant

Immortalité

Obscénité

Ordures

Rivalité

Meurtre

Grotesque

Francisco Nieva, illustration pour Las Aventurillas menudillas de un hijillo de puta, Centón de teatro 2, 2002.