Polichinelle entre en chantant. Il tue Pierrot qui tentait de l'imiter. Il tue ensuite l'enfant de la Mère Gigogne parce qu'il ne cessait de crier, puis assomme la Mère Gigogne qui protestait. Il tue le médecin Bouillon-Pointu venu lui proposer un remède contre son ventre gonflé, puis le Commissaire venu l'arrêter, mais, après un nouveau combat contre deux Gendarmes, ceux-ci parviennent à le maîtriser. Jeté en prison, Polichinelle doit être pendu, mais il réussit à pendre le Bourreau à sa place. Dans un dernier combat contre le Diable, il finit par vaincre ce dernier et le jeter hors du théâtre.

Marionnette à gaine

Jeune public

France

Paris

Imprimé

Insolence

Rivalité

Assassinat

Infanticide

Meurtre en série

Punition

Farcesque

Mathieu Gringoire, vignette pour Polichinelle, 1838.

Français

Polichinelle

Pierrot

Mère Gigogne

Bébé

Médecin

Commissaire de police

Gendarme

Bourreau

Diable

Chanson

Combat

Coup de bâton

Meurtre en scène

Scène de pendaison

Apparition du Diable

Personnage jeté hors de la scène

Arlequin, Pierrot et le Diable rivalisent entre eux. Ils jouent à être les dieux Brahma, Vichnou et Siva et à créer des mondes. Ils sont interrompus dans leur jeu par la Concierge, qui se plaint du bruit qu'ils font, puis sont emportés par deux grandes mains (celles du marionnettiste s'il s'agit de marionnettes à gaine).

Marionnette à fils

Non spécifié

Albert-Birot Pierre

Naissance

Création du monde

Jeu d'enfants

Religion

Hindouisme

Croissance merveilleuse

Trinité

Comique

Fantastique

Pierre Albert-Birot, Les Mains, mise en scène Sándor A. Tóth, Théâtre de l'Arc-en-Ciel, Paris, 1931

Quand on est trois

Sketch pour quatre marionnettes (soit à gaine, soit à fils)

Arlequin

Concierge

Brahma

Vishnou

Shiva

Jeux de lumière

Double identité

Interruption

Métathéâtre

Apparition du manipulateur

Visibilité de la main

Les Mains

Invité au congrès mondial des bricoleurs à Chicago, le Docteur Haase bricole une fusée pour s'y rendre. Deux gangsters assistent à l'atterrissage et tentent de voler la fusée, mais Haase parvient à s'enfuir chez Turnip, l'organisateur du congrès... qui n'est en réalité qu'un prétexte inventé pour faire venir le savant allemand. Turnip cherche à corrompre Haase, sa fille Elvyra tente de le séduire, le gangster Bill essaie de le tuer. Grâce à l'aide de la servante noire Ann, Haase parvient à s'enfuir avec la fusée et, par la même occasion, sauve du lynchage le fils d'Ann, Tom.

Hoke Werner

Allemagne

Leipzig

Criminel

Fusée

Argent

Capitalisme

Corruption

Science

République démocratique d'Allemagne (RDA)

Amérique

Débauche

Cabaret

Séduction

Racisme

Satirique

Première de couverture du recueil Drei Puppenspiele

Allemand

Satirisches Puppenspiel für große Kinder

Gangster

Policier

Fausse mort

Bagarre

Piège

Fuite

Macaronisme

Aparté

Équivoque grivoise

Die Amerikareise

Le voyage en Amérique

Trois personnages, El Hijillo de Puta (le Petit fils de pute), La Tía Barrientos et El Tío Frankenstein, les habitants dangereux et sauvages d'un quartier des bas-fonds de Madrid, vivent en arnaquant et en volant tous ceux qui les côtoient. La Tía Barrientos et El Tío Frankenstein se croient immortels. El Hijillo de Puta joue du couteau et prend plaisir à tuer. Il veut assassiner La Tía Barrientos, une clocharde qui vit dans une décharge, mais c'est de la merde qui coule dans les veines de celle-ci. La Tía Barrientos se moque des coups de couteau que lui inflige El Hijillo de Puta. Furieux, dégoûté et malodorant à cause des projections qu'il a reçues, El Hijillo de Puta lui propose de s'associer pour former une bande. Elle accepte. Arrive El Tío Frankenstein, ancien amant de La Tía Barrientos, un morceau de viande morte qui crache du venin. El Hijillo de Puta veut s'attaquer à lui, mais El Tío Frankenstein se moque de lui et lui révèle sa nature de mort-vivant et d'immortel. La Tía Barrientos interrompt le combat et lui demande de pardonner au Hijillo de Puta parce qu'il n'est encore qu'une canaille débutante. El Tío Frankenstein veut commander la bande et, devant l'opposition de La Tía Barrientos, il explique au Hijillo de Puta quel est le seul moyen pour tuer une immortelle telle que la Barrientos : il faut lui voler son balai et la tuer avec. El Hijillo la tue aussitôt. El Tío Frankenstein et lui s'en réjouissent. Tout à sa joie, Frankenstein finit par raconter à son acolyte que le seul moyen de le tuer est de faire tourner sur elle-même sa tête de mort-vivant. El Hijillo ne perd pas de temps et le tue, devenant ainsi le seul maître des lieux. La pièce s'achève par une danse des trois personnages, montrant que la mort n'était que du théâtre.

Nieva Francisco

Espagne

Madrid

Bas-fonds

Bande criminelle

Scatologie

Mort-vivant

Immortalité

Obscénité

Ordures

Meurtre

Grotesque

Francisco Nieva, illustration pour Las Aventurillas menudillas de un hijillo de puta, Centón de teatro 2, 2002.

Espagnol

Función para títeres malos

Coup de couteau

Coup de balai

Argot

Projection de matières fécales

Mort en scène

Danse

Las Aventurillas menudillas de un hijillo de puta

Les toutes petites aventures d'un petit fils de pute

Deux familles rivales, les Scorpioni Verdi et les Ragni Blu, font un tel tapage que la marionnettiste elle-même veut s'en débarrasser. Cependant, le Diable parvient à obtenir d'elle trois jours pour faire la paix entre les deux familles: il devra le faire non pas lui-même avec ses pouvoirs, mais par l'intervention de quelqu'un d'autre. Le diable rencontre Pulcinella et fait naître de son ventre Areste Paganòs qui devient le héros de la pièce. Areste tente alors de ramener la paix entre les deux familles, en élaborant un plan qui utilise l'amour entre Rosina Ragno et Rocco Scorpione, fille et fils des deux familles rivales. A travers une intrigue semblable à celle de Roméo et Juliette - Rocco et Rosina boivent un poison censé les endormir mais qui, par erreur, les tue - Areste trouve le moyen de remplir sa mission. Le Diable ramène les deux amoureux à la vie et leur joie retrouvée fait comprendre aux deux familles qu'elles ont eu tort de se battre. C'est ainsi que le mariage des deux jeunes gens est célébré.

Tous publics

Broggini Walter

Pau Donatella

Murru Antonio

Italie

Cagliari

Amour

Familles ennemies

Ennemi

Réécriture

Shakespeare

Pathétique

Didactique

Italien

Pulcinella

Garçon

Enfant

Mère

Père

Carabinier

Maire

Cardinal

Servant d'autel

Intervention finale du diable

Accouchement en scène

Accumulation de péripéties

Intrigue amoureuse

Areste Paganòs e la farina del diavolo

Areste Paganòs et la farine du diable

Le Roi Mirambole, tyrannique, vaniteux et hypocondriaque, veut se marier. Trois courtisans rivaux (le Médecin, l’Astrologue et l’Orfèvre) flattent le Roi, se calomnient les uns les autres et complotent pour inciter le souverain à choisir une épouse de leurs familles. Le Médecin convainc le Roi que seule une comète apposée sur son front pourra le guérir de tous ses maux et, pour causer la perte de l’Astrologue, il suggère au Roi de s’adresser à lui pour accomplir cette tâche. L’Astrologue suggère au Roi de demander à l’Orfèvre d’en fabriquer une, tandis que ce dernier persuade le Roi de confier cette tâche au Médecin et à l’Astrologue. C’est finalement le valet Pierrot qui s’engage à rapporter une comète au Roi le soir même. Pierrot va chez son frère le cabaretier chercher une bouteille de « vin de la comète » et convainc sa nièce Balibutte de le suivre. De retour au palais, il présente sa nièce comme une comète incarnée en femme et soigne le roi avec le vin. Balibutte raconte au Roi un songe exposant les trahisons des courtisans et la façon de les punir. Le roi exécute les courtisans, épouse Balibutte et nomme Pierrot grand vizir.