Le texte résulte d'une commande d'écriture du metteur en scène Johanny Bert (Théâtre de Romette) à plusieurs auteurs : Emmanuel Darley, Perrine Griselin, Sophie Lannefranque, Fabienne Mounier, Chantal Péninon. La demande était d'écrire des "histoires courtes et insolentes sur les petits maux de la grande vie", pour parler "de la consommation, du jetable (les objets comme les gens)". La mise en scène use, comme le titre le mentionne, de post-it pour figurer les différents personnages. Se déploie un paysage hyperbolique de nos modes de fonctionnement et de pensée, à travers une société aux allures dystopiques, qui anonymise les particularités, piétine les sentiments, et jette à la poubelle les identités.

Le recueil rassemble de petites histoires ou de courts dialogues hétéroclites, des scènes quotidiennes ou absurdes sur des thèmes divers : la famille, l'école, le travail, les conflits sociaux, la justice, la guerre, la mendicité, etc. L'humain s'y révèle jetable comme l’est le papier froissé.