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24 pages
Auteur(s)
Die drei Wünsche
Pocci emprunte ici son sujet à un conte de Ludwig Bechstein (1801-1860), le conteur allemand le plus célèbre après les frères Grimm. Il en accentue les aspects comiques et grotesques par le portrait satirique qu'il fait de ses personnages, aussi rapaces que grossiers et patauds. Cette pièce de Pocci connaît un certain succès au début du 20e siècle, et c'est sans doute elle, autant que le conte de Bechstein, qui a inspiré certaines scènes centrales de la pièce de Franz August Rokos Der Schmied von Jüterbock.
Les personnages gaspillent les dons d'une fée
Le bûcheron Martin libère une fée d'un chêne où elle était prisonnière depuis 500 ans. La fée lui offre un anneau qui lui permet de réaliser trois vœux. Martin confie le secret à sa femme Margreth, qui le répète au voisin Casperl. Pendant que Martin va demander conseil au maire et au curé, Margreth, dans la conversation avec Casperl, se prend à souhaiter un plat de saucisses, alors qu'elle a l'anneau au doigt : son vœu est aussitôt exaucé. Voyant cela, Martin récupère l'anneau et, dans sa colère, fait le vœu que sa femme ait les saucisses qui lui pendent au nez. Le vœu se réalise et les deux hommes ne parviennent plus à amputer Margreth de ses appendices charcutiers : il ne leur reste plus qu'à souhaiter que ceux-ci disparaissent, et le bénéfice des trois vœux est dilapidé.
Première représentation
Münchner Marionettentheater
Éditions et traductions
Franz Pocci: Lustiges Komödienbüchlein, zweites Bändchen, München, J.J. Lentner, 1861
Franz von Pocci: Lustiges Komödienbüchlein 2, "Editio Monacensia", hrsg. von Ulrich Dittman und Manfred Nöbel, München, Allitera Verlag, 2007