Une femme à l'apparence monstrueuse apparaît. Elle est furieuse et folle, vaine et fière, tracassière et insolente. On lui reproche d’avoir assassiné sa famille et ses amants. Une femme malade et solitaire pleure sur son lit misérable. Un général assis sur un coffre-fort, entouré d’officiers et de députés qui attendent la permission de parler. Il reçoit des courriers. Un jeune homme tire deux cartes pour apprendre son avenir. Un homme de quarante ans qui se blâme de la mort de sa femme et de sa fille. Une école hollandaise où des vieillards sont vêtus en enfants. Trois ânes chargés d’éponges traversent une rivière à la nage. Un somnambule appelle au secours car on veut le pendre. La garde arrête un voleur et l’envoie en prison. Une voiture à cinq roues écrase les passants. Un jeune homme tue un jacobin, déguisé en militaire, car ce dernier l’a attaqué.

Théâtre d'ombre

Tous publics

Séraphin (Dominique Séraphin François, dit Séraphin)

France

Paris

Imprimé

Métamorphose

Pauvreté

Armée

Mort

Voleur

Dramatique

Satirique

"Les Ombres chinoises", début de l'article publié dans Le Thé ou le Journal des dix-huit (31 août 1797)

Français

Vieille femme

Malade

Général

Jeune homme

Vieillard

Âne

Apparition d'un monstre

Personnage animalisé

Mort en scène

Allusion à l'actualité politique

Allégorie politique

Spectacle des Ombres Chinoises

Rugantino habite dans une pauvre mansarde. Il n'a plus d'argent, sa femme Rosetta est malade et leurs enfants ont faim. Le propriétaire arrive chez eux pour demander le paiement du loyer. Rugantino tente de l'apitoyer en lui montrant dans quel état sa famille et lui sont réduits. Le propriétaire montre l'ordre de saisie de leurs biens puis, ému par les enfants de Rugantino qui s'accrochent à ses vêtements, se laisse attendrir: il accorde à Rugantino un délai supplémentaire d'un quart d'heure pour payer sa dette.

Marionnette à gaine

Non spécifié

Santangelo Gaetano (dit Ghetanaccio)

Italie

Rome

Extraits imprimés

Argent

Dette

Loyer

Cruauté

Romanesco

Rugantino

Rosetta

Propriétaire

Enfant

Ironie dramatique

[Rugantino e l'affitto]

Rugantino et le loyer

Kasperl traque le braconnier Mathias Klostermeier, le « Hiesel » de Bavière, dont la tête a été mise à prix. Mais Hiesel le rencontre à l'auberge de Leder : en fâcheuse posture, Kasperl accepte de s'engager dans sa bande. Peu après, Hiesel tue un garde-chasse en duel. Cependant les compagnons de Hiesel fomentent un cambriolage à Derferding, malgré le désaccord de leur chef qui ne veut pas être mêlé à des affaires de banditisme : une fois leur coup réussi, tous doivent s'enfuir en Suisse. Sur ces entrefaites, ils sont attaqués par le capitaine Schädel et sa troupe, qui les ont retrouvé à la suite d'une indiscrétion de Kasperl. Les braconniers sont condamnés à mort et amenés pour être exécutés. Lors du procès, Kasperl répond à tort et à travers et le rideau tombe sur une bagarre dans la salle du tribunal.

Marionnette à fils

Allemagne

Landsberg am Lech

Brigand

Bandit

Braconnier

Auberge

Forêt

Bois

Justice

Jugement

Bavière

Crédit

Affiche datant de la moitié du 19e siècle, conservée à la Bayerische Staatsbibliothek et reproduite dans l'ouvrage de Hans Netzle: Das Süddeutsche Wander-Marionettentheater, Frankfurt, Puppen&amp;Masken, 2005, p. 240

Allemand

Mathias Klostermeier ; Die unglücklichen Wildschützen ; Das lustige Elend

Der Bayrische Hiesel

Kasperl

Juif

Serveuse

Aubergiste (femme)

Garde-chasse

Capitaine

Fonctionnaire

Secrétaire

Soldat

Chasseur

Paysan

Huissier

Quiproquo

Rebondissement

Scène d'auberge

Mot pour un autre

Meurtre en scène

Chanson

Voix hors-scène

Choeur

Retournement de situation

Combat ridicule

Enfermement

Dialecte

Procès parodique

Jodel

Mathias Klostermeir

Mathias Klostermayer

Pulcinella et Rosetta, mari et femme, se disputent à propos de questions d'amour et d'argent. Rosetta rencontre ensuite un homme d'un certain âge, Cassandrino, qui tente de la séduire, alors qu'elle croit qu'il veut seulement lui confier un travail de couture. Cassandrino demande à Pulcinella, qu'il prend pour le père de Rosetta, s'il peut épouser celle-ci. Pulcinella joue le jeu et se moque de lui en parlant tout le temps de sa fille Malvinuccia, âgée de quatre ans, au lieu de Rosetta, car Cassandrino ne connaît pas le nom de la femme avec laquelle il a parlé. Pulcinella convient d'un prix très élevé pour le travail de couturière et accepte en retour de donner sa fille en mariage à Cassandrino. Pulcinella est ravi d'avoir dupé le vieil homme et en parle à son beau-frère Rugantino. Rugantino prend les affaires en main, demande à Cassandrino un engagement écrit et commence à négocier avec lui. Cassandrino veut savoir combien de temps tout cela prendra, car il est pressé et souhaite se racheter d'un mariage manqué où sa future épouse est partie avec un ami. Rugantino réussit, à force de menaces, à repousser toutes ses exigences et même à obtenir de quoi se payer un verre. Rugantino appelle Pulcinella, qui dort, et lui dit que l'accord est prêt. Cassandro veut cependant voir sa fiancée Malvinuccia. Pulcinella appelle alors les enfants et la petite Malvinuccia salue joyeusement Cassandro comme si celui-ci était son grand-père. L'homme dit qu'il y a un quiproquo et qu'il veut Rosetta. Ils l'envoient donc chercher pendant qu'elle allaite un autre enfant. Elle arrive et le malentendu est finalement révélé : elle est déjà la femme de Pulcinella. Rugantino exige cependant que le contrat soit respecté. Ils décident alors que Cassandro paie le dîner et le vin pour tout le monde, et celui-ci demande qu'ils aillent tous à Zagarolo (un village près de Rome) pour raconter ce qui s'est passé et en faire une pièce de théâtre.

Marionnette à tringle et à fils

Giraud Giovanni

Mariage

Contrat

Comique

Giovanni Giraud, Opere edite ed inedite, 1841

Italien

Vieil homme

Cassandrino

Cassandro

Époux

Pulcinella

Épouse

Fillette

Fils

Dispute

Comique de situation

Naïveté trompée

Malvinuccia ossia La bambina di quattro anni

Malvinuccia ou la fillette de quatre ans

Casper est engagé par Wagner au service de son maître, le docteur Faust. Endetté et miséreux, ce dernier passe un pacte avec le diable Mefisdofles, qui le rendra riche en l'aidant à inventer l'imprimerie. En échange, Mefisdofles exige de Faust qu'il sacrifie ses parents et son épouse. Faust assassine son père venu l'accuser de la mort de sa mère (elle a succombé au désespoir en apprenant le pacte de son fils avec le Diable), tandis que Mefisdofles se charge d'empoisonner son épouse. Puis Mefisdofles amène Faust et Casper à la cour de Parme. Mais les courtisans, jaloux du célèbre savant, conspirent contre lui : Mefisdofles l'aide à s'enfuir. Casper est envoyé en Enfer, mais il est bientôt relâché. Tous se retrouvent à Wittenberg : Faust se repent, puis cède aux charmes de Helehne que lui présente Mefisdofles, et qui se transforme en squelette dès qu'il veut l'embrasser. A minuit, Faust est damné et Casper, devenu veilleur de nuit, se marie avec la maraîchère Anabakuduh, qu'il rencontre dans la rue après le couvre-feu.

Bille Johann August

Greiz

Dactylographie

Savant

Professeur

Nécromancie

Sorcellerie

Individu et histoire

Imprimerie

Parricide

Matricide

Féminicide

Perlike

Jeu de quilles

Poison

Dragon

Wittenberg

Veilleur de nuit

Tragique

Farcesque

Page de titre du manuscrit de Dr. Faust par Johann Georg Bille

Christoph Wagner

Faust

Voix

Ange

Diable

Furie

Méphistophélès

Père

Duc de Parme

Duchesse de Parme

Ministre

Garçon

Voisine

Monologue

Lazzi

Dilemme

Apparition

Macaronisme

Réitération de mots

Pacte avec le diable

Équivoque comique

Aparté

Réplique en écho

Volerie

Bagarre

Récit

Équivoque grivoise

Mariage final

Docter Faust

Docteur Faust

Polichinelle et Pierrot décident de s'engager dans l'armée "pour aller à la guerre (...), pour manger des pommes de terre, pour passer (leur) hiver". Ils trouvent un sergent recruteur qui est très content de leur initiative : il leur versera à chacun 50 francs s'ils sont déclarés valides pour le service. Polichinelle et Pierrot sont enrôlés, mais ils ne parviennent pas à apprendre la théorie militaire. De plus, le service militaire est trop ennuyeux. Polichinelle abuse des consignes données par le sergent et crie "À la garde!" quand il voit deux chiens se battre. Le sergent lui donne quatre jours de salle de police. Les amis décident alors qu'ils ne veulent plus servir et vont boire un verre. Le sergent les déclare déserteurs et envoie des soldats à leur poursuite. La pièce se termine par le massacre des soldats.

Guérin Étienne-Paul-Jean

Bordeaux

Manuscrit

Enrôlement

Service militaire

Déserteur

Ennui

Polichinelle

Pierrot

Sergent

Scène de massacre

Polichinelle et Pierrot déserteurs

Le diable veut s'emparer de l'âme de Jan Klaassen, que lui réclame sa grand-mère. Il se change en monstre et fait le mort : Jan utilise le cadavre putatif comme coussin. Le monstre essaie alors de le dévorer, mais Jan cale un bâton dans sa gueule ouverte, puis le bastonne jusqu'à ce qu'il s'enfuie. Mais le diable, torturé par sa grand-mère, revient pour le convaincre de le suivre en enfer. Il apporte une potence, « l'escalier d'usage » pour s'y rendre. Jan feint de ne pas comprendre ce que lui demande le diable et passe la jambe, ou le bras, dans le nœud. Le diable finit par lui montrer l'exemple, et Jan le pend.

Uilenspiegel Tijl

Pays-Bas

Amsterdam

Potence

Exécutions capitales et exécuteurs

Paresse

Saucisse

Boisson

Néerlandais

Jan Klaassen

Monstre

Coup de bâton

Scène de pendaison

Stichomythies

Jan Klaassen en de galg

Jan Klaassen et la potence

Jacquot et sa femme, Madelon, sont à court d’argent : ils ont vendu tous les meubles de leur boutique et n’ont plus rien à manger. De plus, Jacquot a donné ses derniers sous à une mendiante dans la rue, elle aussi en grande difficulté. Ce geste charitable devient le sujet d’une vive dispute entre les époux, interrompue soudain par l’apparition mystérieuse d’un sac. À leur grande surprise, le sac commence à bouger, et, à l’endroit où il était posé, une table garnie de deux couverts apparaît. Puis, le sac se met à parler. Ils découvrent alors qu’il s’agit de la vieille mendiante que Jacquot a aidée plus tôt dans la journée. Venue récompenser sa générosité, elle leur révèle que le sac est enchanté et leur accorde trois vœux. Sans attendre l’avis de son mari, Madelon, affamée, demande aussitôt un pâté. Agacé, Jacquot pense au deuxième vœu, mais sans le prononcer à voix haute. Pour le troisième et dernier souhait, il demande que leur boutique soit remplie de marchandises et qu’ils aient du travail en abondance.