Le Concours de beauté fait partie d'un recueil rassemblant neuf textes de théâtre écrits par Patrick Dubost, dont quatre pensés spécifiquement pour la marionnette. Trois d'entre eux résultent d'une commande d'Émilie Flacher pour le Théâtre le Guignol à Lyon. Ce sont des réécritures de pièces du répertoire de la fin du XIXe siècle ou du 20e siècle.

Le Concours de beauté s'inspire de Reines de beauté, un texte pour Guignol écrit par Jean Guillard peu après 1945 et conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon. Patrick Dubost en fait une adaptation libre qu'il signe sous le pseudonyme de Pitrock Dabust.

Accompagné de Gnafron alcoolisé, Guignol emmène sa nièce, Louison, au concours de Miss Univers. Gnafron danse avec Miss Cinéma et s'éprend d'elle. L'Impresario présente les candidates du concours : Miss Cinéma, puis Miss Gendarmerie. Suite à un quiproquo, celle-ci tire à deux reprises sur Gnafron puis s'excuse et le câline. Miss Cinéma, jalouse, se jette sur Miss Gendarmerie, et elles se battent. L'Impresario présente ensuite Miss Boucherie, puis Miss Réglementation. Louison demande à concourir pour le titre de Miss Univers. Gnafron et Guignol se moquent d'elle, mais l'Impresario accepte sa candidature, et lui énumère les règles à suivre pour la future lauréate. Entendant ces règles, toutes les Miss indignées se jettent sur l'Impresario et une cohue générale éclate. Miss Cinéma et Miss Boucherie meurent, au désespoir de Gnafron. Il se déguise alors en femme et candidate auprès de l'Impresario, qui pleure sans raison. Miss Boucherie ressuscite et tue Gnafron puis l'Impresario, les prenant pour des candidates rivales.