Imprimé
13 pages
Auteur(s)
Un caprice
La pièce Un caprice fait partie du volume Le Théâtre érotique de la rue de la Santé, qui réunit quelques-unes des pièces joué à l'Erôtikon Théatron en 1862 et 1863. Ce projet collectif, porté par un groupe d'écrivains, peintres et compositeurs, entendait créer des spectacles libres où il était possible d'aborder des thèmes érotiques de façon très crue. Les représentations étaient données devant une cinquantaine d'invités, dont Paul Féval, Henry Monnier, Champfleury, Duranty ou Alphonse Daudet. Le castelet était installé dans une pièce vitrée qui servait d'antichambre à la maison où habitaient notamment Amédée Rolland et Jean Duboys, au 45 rue de la Santé à Paris. Le marionnettiste Lemercier de Neuville était à la fois le peintre, l'architecte, le machiniste, le directeur et l'un des auteurs de l'Erôtikon Théatron.
La première représentation a été marquée par le départ anticipé d'un spectateur indigné - Ludwig Wihl (1807-1882), poète allemand à qui les organisateurs avaient fait croire que le théâtre de marionnettes de la rue de la Santé jouait des pièces "d'un haut goût littéraire".
Le titre est un clin d'oeil à la pièce d'Alfred de Musset (Un caprice, 1837).
Un mari échoue dans sa tentative d'adultère
Florestant, un jeune homme marié, ayant laissé sa femme dans leur foyer, rend visite à Urinette, une prostituée. Néanmoins, ni les approches d'Urinette, ni sa fantaisie ne sont en mesure de réveiller le jeune homme. Après plusieurs tentatives infructueuses, Urinette, désespérée et furieuse, laisse Florestant seul et honteux.
Première représentation
Éditions et traductions
Le Théâtre érotique de la rue de la Santé. Batignolles : 1864-1866.
Le Théâtre érotique du XIXe siècle. Paris: Jean-Claude Lattès,1979.