Faust mène une vie de savant miséreux, quand il met la main sur un livre de magie noire. Il cède alors son âme au diable Mefistofeles en échange de ses services. Les démons apparaissent aussi à Kasper, que le famulus de Faust, Wagner, a nouvellement engagé à son service ; mais Kasper refuse obstinément de se vouer au diable. Mefistofeles emmène Faust et Kasper faire la noce à Parme. Après avoir vécu pendant douze ans dans le luxe, Faust est abandonné par Wagner, qui condamne son train de vie. Faust se repent, mais finit par céder définitivement aux tentations de la chair quand Mefistofeles lui ramène la belle Helena, qu'il avait connue en Grèce. Faust est rejeté de tous : Kasper, devenu veilleur de nuit, le trouve dans la rue après le couvre-feu et veut le jeter en prison - mais la dernière heure de Faust a sonné et il est emporté par les diables.

Marionnette à fils

Non spécifié

Geisselbrecht Johann Georg

Allemagne

Imprimé

Université

Savant

Wittenberg

Pierre philosophale

Auberge

Langues étrangères

Paresse

Sorcellerie

Nécromancie

Perlike

Moyen-âge

Corbeau

Pluton

Café

Pénitence

Érotisme

Châtiment éternel

Tragique

Burlesque

Allemand

Comödie vom D. Faust ; Schauspiel von dem Doctor Faust

Oder : Der große Negromantist

Faust

Christoph Wagner

Kasperl

Méphistophélès

Diable

Auerhahn

Vizibuzli

Hélène de Troie

Veilleur

Monologue

Métadiscours sur le théâtre de marionnettes

Ironie tragique

Chanson

Macaronisme

Quiproquo

Lazzi

Calembour

Mot pour un autre

Coup de tonnerre

Apparition du Diable

Réitération de mots

Pacte avec le diable

Songe

Passages versifiés

Équivoque grivoise

Doctor Faust

Un marquis au nom évocateur (le marquis de Coquencu) exprime au public ses déboires: il n’arrive pas à concevoir un enfant avec la marquise. Il va donc user de stratagèmes comme des médicaments stimulants ou encore des jeux sexuels plus loufoques les uns que les autres, dans le but d’avoir enfin un héritier. Seulement, la marquise aux humeurs changeantes le bat et feint un malaise pour pouvoir avoir une relation avec le domestique. Dans le second acte, deux nouveaux personnages se cachent dans des buissons pour déféquer, entrainant de nombreuses blagues scatologiques, notamment quand la marquise, enceinte, affirme apprécier l’odeur des excréments, au point de demander au marquis de les ramener à leur domicile puis de les cuisiner. La pièce se clôt sur une nouvelle scène de ménage.

Marionnette à gaine

Adultes

Rolland Amédée

Jean Duboys (Jean-Charles Du Boys)

France

Paris

Pornographie

Libertinage

Sexualité

Adultère

Scatologie

Domestique

Couple

Grossesse

Farcesque

Érotique

Comique

Le Théâtre érotique de la rue de la Santé (édition de 1866). Illustration anonyme.

Français

Toucher de la merde c’est signe d’argent

Scène érotique

Acte sexuel

Air chanté

Comique de langage

Comique de situation

Défécation sur la scène

Dispute

Scène de séduction

Signe d'argent

L’Étudiant, en attendant la Grisette, relit sa lettre. Dès son arrivée, les retrouvailles sont passionnées et le couple s’abandonne aussitôt à l’étreinte. Leurs ébats, ponctués de bruits et d’exclamations, éveillent l’attention du voisin, Monsieur Prudhomme. Intrigué, ce dernier s’immisce dans la scène en prodiguant des conseils. Agacé par cette intrusion, l’Étudiant l’interpelle fermement pour qu’il cesse de les déranger, avant de reprendre avec ardeur son moment d’intimité avec la Grisette.

Monnier Henry

Étudiant

Jeune fille

Voisin

Félicien Rops, frontispice pour Le Théâtre érotique de la rue de la Santé (1864).

Monsieur Prudhomme

Lettre

Voix hors-scène

La Grisette et l'Étudiant

Florestant, un jeune homme marié, ayant laissé sa femme dans leur foyer, rend visite à Urinette, une prostituée. Néanmoins, ni les approches d'Urinette, ni sa fantaisie ne sont en mesure de réveiller le jeune homme. Après plusieurs tentatives infructueuses, Urinette, désespérée et furieuse, laisse Florestant seul et honteux.

Lemercier de Neuville Louis

Vaudeville

Argot

Prostitution

Maison close

Félicien Rops, frontispice pour le Théâtre érotique de la rue de la Santé (1864).

Jeune homme

Prostituée

Scène chantée

Posture corporelle comique

Un caprice

Au terme d’un échange sinueux et voilé avec son vizir, Walid le calife apprend que Gülnare, son épouse, le trompe avec son ami, le poète Tarik. C’est un coffre à linge suspect transporté par deux esclaves muets dans les appartements de Gülnare qui éveillent les soupçons du vizir. Furieux, le calife reporte les célébrations de l’Aïd pour se venger. Dans sa chambre, Gülnare vient de recevoir le coffre dans lequel se dissimule son amant. Un échange lyrique et érotique s’engage mais Walid frappe à la porte. Il s’impatiente tandis que Tarik se cache dans le coffre et que Gülnare range les linges. Sur le point de défaillir, elle lui ouvre enfin. Walid réclame un cadeau et choisit le coffre qu’il ordonne aussitôt de faire disparaître. Feignant de s’étonner de l’émotion de Gülnare, il demande aux esclaves de creuser un trou dans ses appartements et d’ensevelir le coffre. Pour achever sa vengeance, il appelle son vizir et, l’accusant d’avoir accusé à tort sa femme d’adultère, lui fait couper la langue et crever les yeux. Apaisé, il donne rendez-vous à son épouse le soir et décide de baptiser sa chambre « le repos du calife ».

Théâtre d'ombre

Wolfskehl Karl

Munich

Orientalisme

Vengeance

Violence

Enterrement vivant

Patriarcat (sociologie)

Humour noir

Lyrique

Silhouette de Gülnare , en carton peint et avec perles, réalisée par Rolf von Hoerschelmann

Calife

Vizir

Épouse

Poète

Amant

Esclave

Personnage caché

Dialogue lyrique

Stichomythies

Flagrant délit

Die Ruhe des Kalifen

Le Repos du calife

Poussé par sa servante Malcolfe, Don Perlimplin, qui a 50 ans, décide d'épouser sa jeune voisine Bélise. Pendant leur nuit de noces, Bélise le trompe avec cinq hommes, représentant les races de la terre, entrés par les fenêtres de leur chambre. Quelques temps plus tard, Perlimplin obtient les confidences de Bélise sur un jeune homme dont elle est amoureuse, et dont elle lui lit une lettre. Perlimplin lui dit connaître ce jeune homme et l'encourage à se donner à lui. Un soir, alors qu'elle attend la visite du jeune homme, Perlimplin surgit, lui annonce qu'il va tuer celui-ci, puis reparaît blessé par son propre poignard : c'était lui qui, déguisé d'une cape rouge, passait sous le balcon de Bélise pour la séduire, en se faisant passer pour un jeune homme. Perlimplin meurt, laissant Bélise désespérée.

García Lorca Federico

Espagne

Madrid

Amour non partagé

Infidélité

Surréalisme

Fantaisie

Mariage

Désir

Grotesque

Merveilleux

Dramatique

Espagnol

Aleluya erótico

Perlimplín

Mère

Lutin

Déguisement

Amor de Don Perlimplín con Belisa en su jardín

Les Amours de Don Perlimplin avec Bélise en leur jardin

L'Auteur (joué par un acteur) introduit la pièce en rappelant les origines populaires de cette farce pour marionnettes à gaine. Puis, le Poète, une marionnette, présente les deux protagonistes de l’histoire : doña Rosita mariée à don Cristóbal. Le Director (metteur en scène, joué également par un acteur) apparaît alors pour rappeler au Poète qu’il doit respecter le texte à la lettre ; puis il vérifie que les deux protagonistes sont bien présents en coulisses et, finalement, don Cristóbal fait son apparition.
Don Cristóbal veut se marier et, pour gagner de l’argent, se fait médecin. Pour soigner un Malade qui a mal au cou, il lui donne des coups de bâton ; à chaque coup, le cou s’allonge à tel point que le Malade meurt. Mais don Cristóbal est arrivé à ses fins : il a l’argent qu’il lui fallait. La Mère de doña Rosita vante les attributs érotiques de sa fille, ce qui éveille l’appétit de don Cristóbal. À l’issue d’âpres négociations, le mariage entre don Cristóbal et doña Rosita est conclu tandis que Rosita clame son désir sur les toits. Les trois personnages partent pour le mariage. Le Poète revient, critique le rôle donné aux deux protagonistes et le Director doit, de nouveau, le rappeler à l’ordre. Une fois mariés, don Cristóbal et doña Rosita entament un jeu érotique et grotesque. Mais don Cristóbal, qui a beaucoup bu, est gagné par le sommeil et sa jeune épouse lui conseille de faire une sieste. Pendant que don Cristóbal dort en ronflant, Currito entre ; il enlace Rosita et tous deux échangent de bruyants baisers. Cela réveille don Cristóbal qui demande à Rosita ce qu’il se passe ; celle-ci lui donne une explication saugrenue et lui conseille de se rendormir. La scène se répète avec le Poète et avec le Malade. Don Cristóbal se réveille pour de bon et menace Rosita. La Mère annonce la venue du médecin car Rosita a mal au ventre. Tandis qu’en hors-scène, on l’entend crier, le Metteur en scène annonce au mari que son épouse a mis au monde quatre bébés. Don Cristóbal demande à la Mère qui est le père. À chaque enfant qui naît, la Mère reçoit des coups de bâton. Au cinquième enfant, don Cristóbal se déchaîne sur la Mère, qui meurt. Puis, alors qu’il s’apprête à infliger le même sort à Rosita, le Director attrape toutes les marionnettes et les montre au public. La représentation termine par quelques réflexions sur la saveur populaire des farces andalouses et sur don Cristóbal, cousin de la tía Norica, de Guignol et d’Arlequin.

Acteur et marionnette

Argentine

Buenos Aires

Mariage arrangé

Argent

Pouvoir

Accouchement

Ivrogne

Sanjuán, décor pour le premier acte du Retablillo de don Cristóbal. Mise en scène Vicente Rossell, Barcelone, vers 1950.

Farsa para guiñol

Auteur

Metteur en scène

Don Cristóbal

Malade

Doña Rosita

Prologue

Captatio benevolentiae

Allongement invraisemblable d'un personnage

Dialogue entre acteur et marionnette

Musique

Coup de bâton

Retablillo de don Cristóbal

Petit retable de don Cristobal

Polichinelle mange, fait l’amour et tue. Sa propension au meurtre contamine tous les autres personnages : lorsque deux personnages sont sur scène ensemble, l’un d’eux finit par tuer l’autre. Tous les cadavres finissent au pied du castelet, au fond d’un trou obscur et inquiétant dont la puanteur est régulièrement signalée par les personnages. La Mère Gigogne, accroupie sur scène, fait naître "à la scène" tous les autres personnages depuis les dessous de sa jupe volumineuse. À la fin de la pièce, la Mère Gigogne tue Polichinelle à l’issue d’une lutte amoureuse et et mortelle sous sa jupe.

Lépinois Gérard

Texte électronique ou dactylographié avec annotations manuscrites

Meurtre

Cadavre

Mère Gigogne

Polichinelle

Potence

Chien

Cheval

Clown

Bourreau

Crocodile

Montreur

Accouchement en scène

Meurtre en scène

Personnage jeté hors de la scène

Personnage caché à l'intérieur d'un autre

La Chpocalypse

Shineleu, en travesti, joue le rôle de la reine Toinette, aidé par Kakelleu qui raconte son histoire. Toinette est mariée au roi Louis, mais il est impuissant. La reine trouve alors un excellent amant dans le frère du roi. Elle tombe enceinte de lui mais parvient à ne pas être découverte. Son comportement incite toutes les femmes de la cour à devenir lascives et à prendre des mesures contraceptives pour éviter les douleurs de l'accouchement. Lassée de son amant, Toinette en trouve un autre, mais le peuple de la République décide de mettre un terme à ses jeux lubriques. Polichinelle, qui devient aussi son amant, lui vient en aide. Polichinelle risque sa propre vie, le Père Hébert est sur le point de le pendre, mais Polichinelle réussit à mettre la tête d'Hébert dans le nœud coulant, en se sauvant lui et Toinette.