Tristane - Judith Gautier

Imprimé

30 pages

Auteur(s)

Tristane

Judith Gautier | 1899 | Paris, France
Genre (indiqué par l’auteur)
Triptyque
Personnages
Roland de Coëtquen, Even, L'Écuyer, L'Aumônier, Tristane, Mahaut, Un Page, Paysans
Nombre d’actes
3
Notice

La pièce Tristane est un triptyque en vers qui a été publié en novembre 1910, dans La Revue de Paris afin de fêter l'entrée de Judith Gautier à l'Académie Goncourt. Cette œuvre s'inscrit dans un univers influencé par le symbolisme et les contes médiévaux. Judith Gautier, fille de Théophile Gautier, y met en scène des thèmes chers au romantisme finissant, notamment l'amour impossible, la fatalité, et une esthétique délicate empreinte de mélancolie. Elle utilise l'archétype, le mythe et l'allégorie. Parmi les interprètes, il y avait des comédiens de l'Odéon : Maurice Gerval et Mitzi-Dalti.

Résumé

Une femme met fin à ses jours en raison d’un amour impossible

Tristane, une paysanne, croise Coëtquen alors qu'il est en pleine chasse. Elle reste immobile, saisie par un coup de foudre pour lui. Coëtquen, à son tour, est frappé par la beauté de la jeune femme. Il lui donne un baiser avant de reprendre sa route.

C'est alors que Mahaut, une vielle femme, entre en scène, maudissant Coëtquen. Elle explique qu'autrefois, lorsqu'elle exerçait comme parfumeuse, elle était bien accueillie partout. Mais lorsque son mari a eu besoin d'aide, tout le monde les a abandonnés, y compris le comte, père de Coëtquen. Aujourd'hui, elle veut punir Coëtquen pour cette injustice et demande à Tristane de l'empoisonner. Celle-ci accepte.

Par ailleurs, Mahaut souhaite marier son filleul Even à Tristane. Bien que réticente, Tristane finit par accepter cette proposition. Mais Coëtquen exige d'exercer son droit de cuissage et passe la nuit avec Tristane, avant le mariage de celle-ci. Tristane lui avoue son amour et celui-ci lui répond avec la même ferveur. Cependant, consciente de l'impossibilité de leur union, Tristane réalise qu'elle ne peut continuer à vivre après avoir goûté au bonheur d'être aimée par celui qu'elle aime. Dans un acte désespéré, elle verse le poison dans son propre verre et le boit.

Coëtquen, bouleversé, appelle à l'aide, mais il est trop tard : personne ne peut sauver Tristane. Dévasté, il jure de partir en croisade à Jerusalem tout en ayant revêtu un cilice de crin en pénitence pour racheter l'âme de celle qu'il a aimée.

Date d’écriture
1899

Première représentation

Paris, France, 1899 -

Le « Petit Théâtre », 4 rue Charras à Paris

Éditions et traductions

Édition

La Revue de Paris, 17e année, n°6, novembre-décembre, 1910.

Langue
Français
Registres littéraires
Tragique, Lyrique, Dramatique
Techniques d’animation
Statuette
Public visé
Non spécifié
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Sofiia Hultiaieva