La monaca di Cracovia
Couverture du manuscrit

Manuscrit

68 pages

La monaca di Cracovia

Suor Barbara Ubrick Monaca di Cracovia Sepolta viva nel monastero della Vassola con Gianduja falso abate

| 1870 | Italie
Personnages
Barbara Ubrick, Gustavo, Teresa, Agnese, Padre Lewkowicz, Teofilo, Gianduia, Giaccometta, Suore, Soldati, Senatori, Preti, Galeski, Conte Gebhat, Ufficiale austriaco
Nombre d'actes
4
Note

La monaca di Cracovia (La religieuse de Cracovie), écrit par un auteur anonyme, s'inspire d'un fait historique survenu à Cracovie en 1848, lorsqu'une religieuse, Barbara Ubryk, est enterrée vivante dans une minuscule cellule souterraine et insalubre du monastère des Carmélites. Elle y reste 21 ans prisonnière au milieu des immondices. Elle est finalement libérée en 1869 par la police, à la suite d'une dénonciation.

Ce fait-divers, cause de plusieurs émeutes anti-religieuses, donne lieu à de nombreuses publications dans lesquelles l'histoire de Barbara Ubryk est largement romancée, notamment en Allemagne et en Italie. Il est aussi adapté dans les théâtres de marionnettes populaires où les drames d'actualité sont très appréciés.

Ce manuscrit anonyme recentre l'histoire autour de thèmes tels que l'amour, le courage et la justice, et introduit le personnage comique de Gianduja, figure emblématique de la tradition théâtrale piémontaise. Toutefois, certaines parties et certains personnages sont déjà présents dans la pièce de Valerio Busnelli, La monaca di Cracovia, Barbara Ubrick : dramma in cinque atti e tre epoche (1869) qui a pu servir de source d'inspiration. La compagnie des frères Dell'Acqua joue un spectacle portant ce titre à la Nuova Sala Teatrale di Marionette de Trévise le 30 avril 1871.

Résumé

Une jeune femme injustement emprisonnée est libérée par son amoureux

Barbara, une jeune religieuse, a été enfermée au couvent des Carmélites contre son gré, où elle doit affronter l'hostilité de la mère supérieure et du père prieur Teresa. Gianduja se présente au couvent déguisé en prêtre, chargé par Gustavo, cousin et amant de Barbara, de l'aider à s'enfuir. Sœur Agnese devient leur complice. Barbara hésite d'abord à partir avec Gustavo, mais finit par accepter. Le prieur découvre leur plan et le fait échouer. Teresa et le prieur organisent alors un procès inéquitable contre Barbara, qui découvre que la haine de Teresa a des raisons : le père de Barbara avait été son amant, puis l'avait faite enfermer dans le couvent. En 1848, Barbara est condamnée à être enfermée à vie dans un cachot souterrain du couvent.

Vingt ans plus tard, Gustavo retrouve par hasard Gianduja. Il lui raconte son parcours militaire à travers l'Europe et sa quête infructueuse d'informations sur Barbara, jusqu'à ce qu'il apprenne par Teofilo, le neveu du prieur qui avait assisté au procès et qui est désormais mourant, que Barbara avait été enterrée vivante. Le prieur rejoint Gianduja et Gustavo sans les reconnaître et, sous l'emprise de l'alcool, leur avoue ce qui est arrivé à Barbara. Teresa l'empoisonne quand elle apprend qu'il a parlé. Une délégation composée de représentants du gouvernement et du clergé, alertée par Gustavo et Gianduja, se rend au couvent pour enquêter. Agnese révèle alors la vérité, les méfaits de Teresa sont découverts et Barbara est libérée, aveugle et dans un piteux état. Toujours amoureux, Gustavo s'occupe d'elle et promet de veiller sur elle. Indignés, les habitants veulent incendier le couvent. L'évêque promet que justice sera faite, que les coupables seront punis et que les innocents seront récompensés.

Date de composition
1870

Première représentation

Italie

Lieu de conservation

Civica Scuola di Teatro Paolo Grassi - Milan, Italie
Langue
Italien
Tonalités littéraires
Dramatique, Comique
Techniques d'animation
Marionnette à fils
Public
Tous publics
Licence
Domaine public

Mots-clés

Techniques théâtrales

Permalien

Contributeur

Sara Maddalena