Le Sorcier malgré lui

Manuscrit

15 pages

Le Sorcier malgré lui

| 1853 | Paris, France
Personnages
Pierrot, Fièvribus, Amasse Toujours, Une Chevrière
Nombre d'actes
1
Notice

Le manuscrit de cette pièce était destiné au répertoire du Théâtre de Marionnettes situé au 68 boulevard du Temple à Paris. Ce théâtre, ouvert au public en 1852, se distingue par un répertoire riche en féeries, tant comiques que didactiques, où l’action magique constitue le cœur de l’intrigue.

Le manuscrit est aujourd'hui conservé dans les archives de la censure des théâtres, aux Archives Nationales, sous la cote F/18/1328.

Résumé

Une femme donne une leçon aux hommes superstitieux

Pierrot vient consulter une « sorcière chevrière » pour exiger qu'elle fasse sa fortune sans qu'il ait à travailler. Cependant, la vielle femme affirme n’être qu’une simple chevrière, précisant que la seule fois où elle a tenu un balai, c’était pour balayer les marches de sa maison. Pierrot ne la croit pas et, furieux, commence à la frapper avec un bâton. Pour qu’il cesse, la chevrière lui promet de trouver une solution, à condition qu’il attende dans une pièce pendant qu’elle va « interroger le destin ».

La chevrière aperçoit deux hommes : Amasse-Toujours, obsédé par l’accumulation de ducats, et Fièvribus, rongé par une fièvre pernicieuse. Tous deux cherchent désespérément l’aide de la sorcière. Profitant de la situation, la chevrière prétend être la servante d’un puissant sorcier – en réalité, Pierrot lui-même. Elle leur explique que, pour que ce sorcier révèle sa véritable nature et puisse guérir Fièvribus et Amasse-Toujours, ils doivent le frapper vigoureusement.

Lorsque les trois hommes se retrouvent, ils échangent d’abord quelques politesses, mais la conversation dégénère rapidement. Amasse-Toujours et Fièvribus exigent que Pierrot avoue être un sorcier, ce qu’il nie farouchement. Le ton monte et le chaos s’installe.

Finalement, la chevrière réapparaît en plein tumulte. Elle révèle alors qu’il n’y a jamais eu de sorcier, seulement des sots qui y croient. Elle conclut en leur donnant une leçon morale sur la crédulité et la folie des ambitions démesurées.

Date d'écriture
1853

Première représentation

Paris, France, 1853 -

Théâtre des Marionnettes, 68, boulevard du Temple.

Lieu de conservation

Archives Nationales - Pierrefitte-sur-Seine, France
Langue
Français
Registres littéraires
Comique, Didactique
Techniques d'animation
Marionnette à fils
Public visé
Non spécifié
Licence
Domaine public

Mots-clés

Procédés théâtraux

Permalien

Rédaction de la notice

Sofiia Hultiaieva