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Cobbler Jobson
Cobbler Jobson (Le Cordonnier Jobson) est une pièce d'ombres retranscrite par Henry Mayhew dans le troisième volume de London Poor London Labour, une somme de reportages réalisés par le journaliste anglais sur les travailleurs pauvres de Londres. Interrogé par Henry Mayhew, un montreur d'ombres raconte, scène par scène, deux pièces de son répertoire, Kitty Biling the Pot (Kitty fait bouillir la marmite) et Cobbler Jobson.
On retrouve la même intrigue, ainsi que des calembours et certains personnages, dans un texte publié par H. G. Clarke and Co., un éditeur et un marchand de jouet londonien en activité durant la deuxième moitié du 19e siècle. Intitulée The Enraged Cobbler, A Comic Interlude in One Act, cette version destinée aux jeunes appartenait à une série de pièces vendues dans la collection « Clarke’s galanty shows, ready for actings » (Les spectacles d'ombres de Clarke, prêts à être jouer).
Un cordonnier se dispute avec des clients
Le cordonnier chante dans son atelier. Une fillette vient chercher les chaussons de sa mère mais doit repartir car ils ne sont pas prêts. Le cordonnier continue à chanter en travaillant. Le fillette revient et, les chaussons n’étant pas prêts, elle insulte le cordonnier. Il essaie de la frapper mais elle s’échappe. La fillette revient et l’insulte à nouveau. Avec un sous et un morceau de pudding, le cordonnier réussit à l’amadouer puis il la punit à coup de marteau. La fillette repart en criant qu’elle va le dénoncer à sa mère. La mère arrive et menace le cordonnier qui accuse les mensonges de la fillette. La mère et le cordonnier se battent, puis ils prennent un verre de gin, avant de se battre à nouveau. La mère rentre chez elle et le cordonnier, craignant qu’elle ne revienne, s’enfuit avec son étal.
Éditions et traductions
Henry Mayhew, London Labour and the London Poor, Londres, Griffin, Bohn and Co., 1861, vol. 3, p. 75-76.