Der Freischütz - Carl Schröder
Photographie de deux marionnettes à gaine dans les rôles de Max et Agathe

Dactylographie

Auteur(s)

Der Freischütz

Carl Schröder
| 1938 | Radebeul, Allemagne
Personnages
Kasperl, Frau Bullrich, Franz, Max, Samiel, Agathe, Kuno, Kurfürst
Nombre d'actes
4
Note

Der Freischütz (Le Franc-tireur) est une parodie de l'opéra romantique du même nom (1821), par Carl Maria von Weber et Friedrich Kind. Dans ses grands traits, elle suit l'intrigue du livret de Kind. Comme le personnage négatif de l'opéra s'appelait déjà « Kaspar », il prend ici le nom de Franz, en référence aux Brigands de Friedrich Schiller. Les actes sont introduits par des monologues explicatifs parfois chantés. Cette parodie fut composée en 1938 au plus tard, pour le programme du soir (réservé aux adultes) du théâtre de marionnettes de Radebeul (Saxe).

La version retenue ici date de la Seconde guerre mondiale. Elle a été donnée par la veuve de Schröder à la Puppentheatersammlung de Dresde. On y trouve de nombreuses allusions satiriques, en particulier sur les mesures de black-out et le rationnement dans l'économie de guerre. Le nom des gorges (Wolfsschlucht, Gorge-au-loup), repris au livret de Kind et traditionnellement associé aux histoires de magie, est aussi le nom de code donné à deux Grands Quartiers Généraux construits pour recevoir Hitler, en Belgique et dans le Nord de la France, pendant la campagne de juin 1940.

Résumé

Un chasseur doit remporter un concours de tir pour épouser sa fiancée

Kasper et Madame Bullrich discutent des événements en cours. Véritable commère, Madame Bullrich est au courant de tout. Le jeune garde-chasse Max est amoureux de la belle Agathe, mais celle-ci doit épouser le vainqueur d'un concours de tir. Un autre garde-chasse, Franz, a fait un pacte avec le diable et espère remporter ainsi le concours pour obtenir la main d'Agathe. Franz persuade Max, qui n'a pas fait mouche depuis plusieurs jours, d'aller avec lui dans la Wolfsschlucht (Gorge-au-Loup) pour y fondre des balles magiques.

Agathe a de mauvais pressentiments quant à ce concours de tir. Elle est amoureuse de Max et ne veut pas de Franz. Une amulette qu'elle tient de sa grand-mère la protègera. A minuit, Franz entreprend de fondre les balles dans la Gorge-au-loup. Il invoque le diable Samiel. S'il n'amène pas à Samiel une victime dans la journée qui suit, c'est lui qui ira en enfer. Il cherche alors à dévoyer Max. Ce dernier obtient quatre balles : la dernière sera dirigée par le diable vers la cible de son choix. Tous deux fondent les balles, mais sont espionnés par Kasper. Celui-ci explique à Max ce qu'il en est de la quatrième balle et vole à Franz une rose blanche qui protègera Agathe. Franz tire les trois premières balles : Max est désespéré, car il sait quel est le danger. Quand le garde forestier Kuno et le prince paraissent sur le champ de tir, il est forcé de tirer sa balle. Agathe étant sous la protection de la rose, la balle atteint Franz. Le prince repousse le mariage d'un an, le cadavre de Franz entre au Heimatmuseum. Max et Agathe concluent la pièce en dansant.

Hypotextes
Der Freischütz. Romantische Oper in drei Aufzügen., Friedrich Kind (Johann Friedrich Kind), Carl Maria von Weber1821
Date de composition
Version réalisée vers 1940

Première représentation

Radebeul, Allemagne, 1938?

Publications et traductions

Transcripteurs
Lars Rebehn

Lieu de conservation

Staatliche Kunstsammlungen Dresden, Puppentheatersammlung - Dresde, Allemagne
Langue
Allemand
Tonalités littéraires
Comique, Parodique, Satirique
Techniques d'animation
Marionnette à gaine
Public
Adultes

Mots-clés

Techniques théâtrales

Permalien

Contributeur

Lars Rebehn