Imprimé
36 pages
Auteur(s)
xDon Juan der Wilde
Les éditeurs du texte, Richard Kralik et Joseph Winter, transcrivent dans ce recueil de pièces pour marionnettes le répertoire d'un marionnettiste ambulant de Basse-Autriche, tel qu'ils ont pu le voir représenté pendant l'année 1883-1884. Don Juan compte, avec Genovefa et Faust, parmi les trois pièces du répertoire de théâtre pour marionnettes allemand qui avaient déjà été publiées auparavant : on trouve plusieurs versions de cette pièce dans Das Kloster de Johann Scheible, et une autre dans les Deutsche Puppenkomödien de Carl Engel, dont le recueil de Kralik et Winter se rapproche tant par la date de parution (à peine dix ans plus tard) que par le projet éditorial et le titre de l'ouvrage. Les éditeurs soulignent toutefois dans leur préface que la version qu'ils produisent ici diverge des versions précédentes, qui ressortaient toutes de l'espace allemand (et non autrichien), et que les autres pièces, en revanche, étaient encore inédites.
Le mauvais fils puni
Don Juan, éconduit par Donna Anna qui lui préfère son frère plus vertueux, va réclamer à son père un capital de trois-cents ducats pour la reconquérir. Quand Don Pedro refuse et menace de le faire jeter en prison, il s’emporte et l’assassine. Fuyant la ville avec son domestique Kasperl, qui se fait passer pour le nouveau brigadier de ville pour tromper la garde, Don Juan se réfugie dans les bois, où il rencontre un ermite auquel il veut emprunter son habit, afin de se déguiser. Mais Kasperl révèle à l’ermite les crimes qu’a commis son maître et Don Juan s’en va liquider ce témoin gênant. Le diable apparaît pendant ce temps à Kasperl, qui s'empresse de le chasser. Comme ils parviennent à une auberge, le fantôme de Don Pedro leur apparaît et Don Juan l'invite à dîner. Le fantôme se rend à son invitation et se trouve bien mal reçu par Kasperl qui va jusqu'à lui jeter une chaise dessus. Don Juan refuse de se repentir, le fantôme l'invite à son tour, puis lui tend la main pour sceller leur accord, sur quoi les diables viennent et l'emportent dans les airs. Kasperl récupère tout l'argent de son maître et fait la fête.
Autres titres
Première représentation
Le texte a été consigné par Richard Kralik et Joseph Winter à partir de pièces jouées de mémoire par le marionnettiste autrichien dans les environs de Vienne.
Éditions et traductions
Richard Kralik, Joseph Winter: Deutsche Puppenspiele, Wien: Carl Konegen, 1885.